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Le temps des spéculations
Immeuble La Parisienne
Publié dans El Watan le 06 - 01 - 2008

67 immeubles ont été détruits dans la commune d'Alger-Centre depuis 1998. Un tralala semble entourer l'immeuble La Parisienne situé à la rue Sergent Addoun (ex-Monge), après son effondrement partiel le 30 décembre. Une pétition circule sur la Toile à cet effet.
S'y sont joints tout ceux qui ne veulent pas « par une simple expertise technique orientée, un vague justificatif de propriété et un marteau-piqueur voir disparaître une part de notre mémoire, de notre vécu, de notre art urbain ». « Trop tard ! », lanceront certains qui ont vu d'autres immeubles s'effondrer, « sans que ces sauveurs à la petite semaine réagissent à temps ». Tout en relevant qu'une « spéculation effrénée » entoure cet immeuble, une source de l'APC d'Alger-Centre assure, sans toutefois avancer de preuves, qu'une transaction a été engagée par le promoteur gérant de la Sarl Sopiref et la propriétaire, Mme Yveline, une ressortissante française, pour acquérir l'immeuble. Ce promoteur a engagé des travaux de démolition sans qu'une plaque indiquant la consistance des travaux soit mise aux abords du chantier, « comme de rigueur », insiste M. Marhoum, architecte. Depuis l'incident du 30 décembre qui a fait quatre blessés, aucune opération n'a été menée et le chantier où s'affairaient depuis deux mois une dizaine d'ouvriers est à l'arrêt avec en prime des pans de mur qui menacent de s'écrouler sur les piétons et riverains. Seules des barricades ont été installées aux alentours du site. A l'APC d'Alger-Centre, l'on assure que l'immeuble a été l'objet de plusieurs expertises et que « le gérant de la boulangerie qui a donné son nom à tout l'immeuble a enlevé un mur porteur » causant de graves dommages. Deux expertises ont été entreprises par le CTC : l'une avant le séisme de 2003 qui déclarera l'état de vétusté et recommandera la démolition, et l'autre après cette date. La ressortissante française a pris la décision de démolir l'immeuble sans s'en référer aux instances locales. « L'entrepreneur engagé, selon notre source qui a requis l'anonymat, n'a pas de permis de démolir et s'est tout juste appuyé sur l'arrêté signé par le P/APC qui a déclaré le péril sur la base d'une expertise du CTC qui met La Parisienne dans la catégorie rouge, donc bâtisse vouée à la démolition. » M. Marhoum, signataire de la pétition, critiquera le travail mené par les différents services du CTC « traumatisés par le procès de Boumerdès qui les a accablés ». Les ingénieurs de cet organisme ne font pas dans la dentelle en expertisant les immeubles. « Au lieu de les classer orange, ils les ont classés rouge pour éviter de s'expliquer à l'avenir », assène-t-il. Autre point litigieux signalé par l'architecte : l'inexistence d'une réglementation pouvant permettre la sauvegarde du patrimoine en péril et par-là préserver l'aspect architectural de l'hypercentre urbain. Pour lui, les particuliers sont seuls à en disposer à leur guise. « Tout bâtiment peut être démoli si un privé décide de le faire et personne ne peut l'en empêcher ». Les vastes opérations de cession des biens de l'Etat menées au pas de charge à partir des années 1980, la culture juridique qui fait défaut ainsi que l'inexistence d'une politique de rachat pouvant permettre à l'Etat d'avoir un droit de préemption sur ces biens ont fait que la situation est ce qu'elle est aujourd'hui, c'est-à-dire ingérable. « Des expertises ont touché durant une seule année plus de 1700 bâtiments. Cette cadence fait que le travail est bâclé », insiste-t-il. La source de l'APC assure qu'aucun des immeubles de la commune d'Alger-Centre n'est classé. Pas même les Galeries algériennes, transformées récemment en musée des arts modernes ou encore la Grande- Poste. « Le ministère de la Culture, auquel revient la décision, n'a pas entrepris les opérations pour protéger ce tissu qui semble condamné à court terme », relève notre interlocuteur. Depuis 1998 à l'année 2007, pas moins de 67 démolitions ont été menées par les services de la commune. Il assure que « d'ici dix ans, le centre-ville disparaîtra totalement si une politique globale de classification n'est pas menée ».

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