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Hadj 2007 : Entre le saint et le malsain
La gestion chaotique de la biâatha l'a transformé en un drame spirituel pour beaucoup de pélerins
Publié dans El Watan le 07 - 01 - 2008

Ils étaient près de 25 000 hadjis algériens partis en novembre et décembre 2007 aux Lieux Saints pour y accomplir le pèlerinage, le cinquième pilier de l'Islam. Ils ont sorti les économies de toute une vie pour réaliser ce rêve de « vieux » en quête d'un ultime acte de dévotion qui les mènerait tout droit vers le Paradis comme l'enseigne le Saint Coran. Tous ont confié leur destin à la mission nationale du hadj (la biâatha) pour, croyaient-ils, être entre de bonnes mains. Ont-ils eu raison ? En ont-ils eu pour leur argent ? Pas tout à fait…
La Mecque (Arabie Saoudite) : De notre envoyé spécial
A la veille du premier départ des pèlerins à destination de Jeddah, le ministre des Affaires religieuses, Bouabdellah Ghlamallah, avait réuni la délégation des journalistes (cinq de la presse écrite et deux autres de la télévision et l'APS) pour discuter des conditions de travail. Bien que les animateurs de la mission se soient répandus en satisfecit sur « l'excellence » des conditions de séjour qui allaient être offertes aux invités de Dieu, le ministre pria gentiment les représentants des médias concernés de ne pas faire dans le « tahrij » (sensationnel). Pour cause, c'est la première fois que les journalistes accompagnent officiellement les hadjis. Implicitement, M. Ghlamallah nous ordonna d'enfiler le gilet pare… « plume » de la biâatha et ne pas pêcher l'info dans les eaux troubles du hadj. Nous étions tout de même loin de penser que cette petite consigne avait valeur d'avertissement. Au commencement était l'épreuve des nerfs. Arrivés vers 22h à l'aéroport de Jeddah, nous avions subi une attente de 3 longues heures parqués dans une petite salle avant que la PAF saoudienne ne nous libère. Premier constat : le passeport spécial qui nous a été délivré pour nous faciliter les formalités s'est avéré être un document quasi compromettant pour la police saoudienne, particulièrement tatillonne. Deuxième mauvaise surprise : le préposé à l'accueil de la biâatha nous invite à payer 1029 rials, l'équivalent de 215 euros représentant les frais de transport et d'hébergement au profit du « moutawef », le partenaire saoudien de la mission. Cinq minutes auparavant, il nous rassura pourtant que ce pécule est pris en charge par le consulat comme c'est le cas pour tous les membres de la mission. Mais entre temps, notre sympathique agent a reçu un ordre…Qu'à cela ne tienne ; alors que nous nous dirigions, éreintés, en ce petit matin du 10 décembre vers l'arrêt du bus devant nous conduire au siège de la biâatha à Mekkah, notre « guide » nous apprend que l'autocar transportant les hadjis de notre vol était déjà parti et la valise de notre ami Mustapha de Liberté avec ! Le hic est que personne ne pouvait nous indiquer quoi faire ni où aller. Seuls quatre membres de la mission sur 355, officiellement, sont là pour accueillir et orienter des milliers de hadjis algériens qui affluaient sur Jeddah. « Ne nous en voulez pas, nous sommes quatre chats à gérer des centaines, voire des milliers de personnes pratiquement h24 », s'excuse l'un d'entre eux, l'air compatissant. 3h, 4h puis 5h du matin et nous étions encore affalés par terre à attendre, affamés et complètement « éteints », l'hypothétique autobus. La fatigue fut telle que nous avions accompli la prière du fajr en tournant le dos à la Kâaba ! Ce fut pour nous le comble… Vers 6h, nous avons été embarqués dans un autocar en compagnie de Marocains, de Somaliens et autres Africains expatriés en Europe sans trop savoir la destination, tant il y a plus de 2000 hôtels à Mekkah. Au bout d'un voyage d'enfer d'environ 3 heures, nous sommes arrivés enfin au Masjid Al Haram, mais sans nos bagages ! En descendant à leur hôtel, les Somaliens ont pris toutes les valises y compris les nôtres, sans le savoir bien sûr. Nos confrères d'El Khabar et d'Echâab ont vécu le même désagrément avec un autre convoi. C'est dans ces conditions que nous pointons le nez au siège de la biâatha, fourmillant de monde, dans l'espoir de trouver 1 m2 pour ranger nos os.
Journalistes déconnectés…
Mais c'était compter sans cet hallucinant enchaînement de mauvaises surprises, apparemment bien orchestré. Il a fallu plus de deux heures pour que l'on daigne nous affecter une petite chambre à quatre alors que notre hébergement était déjà assuré à partir d'Alger. Pendant ce temps, des personnages inconnus au bataillon de la biâatha sont accueillis à bras ouverts… et couverts de bises sonores par les « encadreurs ». Les factotums pakistanais se chargent aussi de monter les bagages dans les chambres de ces hadjis VIP. Durant notre séjour forcé dans cette résidence officielle de la mission algérienne du hadj, nous avons pu percer quelques secrets bien gardés de la biâatha. Nous avons pris la mesure du laisser-aller, de l'indifférence, voire de l'animosité que manifestent à chaque fois ces missionnaires payés en devises sonnantes et trébuchantes à l'égard de ces malheureux vieillards qui ne présentent pas de carte de visite. Que ce soit à Mekkah, à Arafah ou à Mina, nous avons été témoins de traitements indignes de la part d'un responsable à l'endroit d'un vieil homme en détresse. Certains devaient presque s'excuser de s'être égarés pour ne pas s'attirer les foudres de ces agents qui ne veulent visiblement pas être dérangés dans leurs discussions oisives à longueur de journée. Nous avons ainsi assisté à des scènes d'interrogatoire où l'agent acariâtre fulmine contre un hadji qui vient le supplier de le diriger vers son hôtel dont il a perdu la direction, de retour de la mosquée sacrée. Certains poireautent presque une journée, le ventre creux, avant que l'on daigne les emmener à leur lieu d'hébergement. Pendant ce temps, les hommes en gilets bleus causent allégrement comme si de rien n'était… Certains d'entre eux ont trouvé le moyen imparable pour échapper à ces vieux hadjis « dérangeants ». Dans un geste de suprême irresponsabilité, ils ôtent ces gilets estampillés « biâatha » pour se soustraire à leur travail d'assistance et se débarrasser de ces égarés en mal de renseignement et d'orientation ! Dans des situations aussi malsaines à dix mètres de la Kâaba, nos hadjis ne savent vraiment pas à quel saint se vouer. A Mina, beaucoup parmi les hadjis, qui ont dû passer leurs nuits à la belle étoile faute de place dans les camps pris d'assaut par des émigrés, auraient voulu jeter la pierre plutôt à la biâatha qu'à… Satan. C'est que les péripéties vécues par nos hadjis durant une dizaine de jours à Mekkah en plein accomplissement de leur « manassik » (les rites) sont un drame à la fois humain et spirituel. Oublier de lapider Satan (l'un des piliers du pèlerinage) emporté par le sommeil ou par ignorance, prononcer parfois des insultes contre ces missionnaires « je-m'en-foutistes » ou encore redescendre à Mekkah avant même d'aller à Mina pour avoir perdu sa femme dans la grande foule du déplacement Arafah-Muzdalifah sont autant de « recours » forcés qui ont fait tourner une excitante aventure spirituelle en un vrai cauchemar existentiel. Avec du recul et par expérience, nous avons saisi les motivations de ces brimades, ces regards obliques et cette mise en quarantaine que nous, journalistes, avons eu à subir sous le joug de la biâatha. Dès les premiers articles dans lesquels nous rendions compte des conditions déplorables de prise en charge des hadjis, les voies d'accès à l'information sont devenues subitement impénétrables. Le coordinateur de la mission, à qui nous avons réclamé la mise à notre disposition d'un fax et d'un poste internet pour nos envois, a tôt fait de prendre ses distances au point de ne pas nous adresser la parole. Pourtant, à la veille de la parution de nos articles, il s'est engagé même à nous rembourser les 215 euros que nous avons payés « illégalement », alors que nos confrères de la télévision et de l'APS n'ont pas été extorqués de cette somme. Mieux encore, ils ont eu droit à des frais de mission supplémentaires à ceux de leurs employeurs à raison de 160 rials par jour et sur… 30 jours, soit environ 900 euros !
Le palais des intrigues
Le coordinateur de la mission, M. Zouai, et ses collaborateurs ont ainsi choisi leur camp en signifiant aux autres journalistes de la presse indépendante et notre collègue d'Echâab qu'ils ne sont pas les bienvenus. L'équipe de la télévision devait ainsi faire le « bon » boulot – le politiquement correct – via des images de hadjis VIP qui encensent la biâatha moyennant un rondelet pécule pour services rendus ! C'est comme cela que la biâatha a conclu sa « sainte » alliance avec les reporters de l'ENTV, de l'APS et du correspondant d'une chaîne de télévision saoudienne pour masquer les insoutenables dessous de sa gestion. Et au final, le ministre des Affaires religieuses a offert, ou s'est offert – c'est selon – trois entretiens exclusifs aux envoyés « très » spéciaux des trois médias, lourds il est vrai. Les autres journalistes « gueulards » de la presse indépendante sont devenus des intrus, des pestiférés aux sollicitations desquels le ministre n'a pas jugé utile de répondre malgré l'insistance. Et comme pour confirmer ce traitement qui s'apparente à une corruption des consciences, le coordinateur de la mission a cru se tirer d'affaire en invitant, à la veille de leur retour au pays, ces journalistes honnis dans son bureau pour s'excuser de n'avoir pas eu le temps de leur payer un dîner… Il sort même 1000 rials (200 euros) à ses invités devenus fréquentables comme par enchantement, leur suggérant de passer l'éponge ! Il faut reconnaître que le procédé ne manque pas d'ingéniosité n'était qu'il s'agissait d'une tentative maladroite de malmener à huis clos des hadjis qui ont payé près de 30 millions de centimes pour un voyage au Paradis qui s'est avéré pour beaucoup être un véritable enfer en ces Lieux Saints de l'Islam. Le siège de la mission nationale du pèlerinage est sans doute le QG de toutes les intrigues. Il est le baromètre de la prise en charge des nos hadjis qui y affluent pour se soigner, pour se faire rembourser ou simplement pour se faire diriger vers leur hôtel. C'est également ici que les hadjis VIP atterrissent pour jouir d'un confort aux frais de la princesse. Théoriquement lieu d'hébergement des missionnaires devant veiller à l'assistance technique, sociale, sanitaire et logistique des pèlerins, cette résidence de six étages est en réalité peuplée de personnes qui n'ont rien à voir avec la mission. On y trouve des commerçants, des entrepreneurs, des bijoutiers, des directeurs d'agences immobilières, des cadres de différentes administrations en exercice et à la retraite et d'anciens ministres et officiers de l'armée. C'est… La Mecque de tous ceux qui souhaitent accomplir le hadj aux frais des hadjis…Pour eux, les encadreurs de la biâatha, c'est l'occasion rêvée de faire de bonnes connaissances et d'obtenir de précieuses adresses moyennant une chambre et ce qui va avec ! Si officiellement il a été recensé 355 agents identifiés comme tel, ils étaient près de 900 à jouir, illégalement, de ce statut. Il faut savoir que les membres de la biâatha bénéficient d'une indemnité journalière oscillant entre 140 et 200 rials, soit entre 28 et 40 euros et sur 30 jours au plus.
La mixité à deux mètres du Haram…
Des sources bien informées confient qu'une enquête a permis de découvrir 8080 passeports hadj non visés par la Banque d'Algérie. Autrement dit, leurs propriétaires n'auraient pas payé les 16 millions représentant le pécule de la prise en charge. En termes simples, ces 8000 personnes seraient prises en charge financièrement par la biâatha et ont donc échappé au tirage au sort… Il faut savoir, en effet, que la mission dispose d'une manne financière de quelque 1000 milliards de centimes, d'après nos sources, qu'elle gère d'une manière totalement opaque. Alors que ses membres baignent dans l'aisance ostentatoire, les hadjis, principaux pourvoyeurs de cette caisse noire, ne trouvent même pas quoi se mettre sous la dent pour certains et un lit pour ranger leurs os pour d'autres. Signe de cette gestion plutôt aléatoire de cet argent, la biâatha, une structure officielle de l'Etat algérien, s'est payé les services de quatre autocars clandestins pour acheminer des centaines de hadjis à Arafah… !? En effet, n'ayant plus de places pour les hadjis « basic » après avoir « casé » les indus, les encadreurs de la mission se sont rabattus sur les moyens du bord… Or ces clandestins n'étaient pas autorisés à accéder aux camps de Arafah, ce qui avait contraint près d'un millier de hadjis, dont des cadres de ministères et des femmes, de faire plusieurs kilomètres à pied et de nuit. Mais là où de gros soupçons pèsent sur la biâatha, c'est sans doute au niveau de l'hébergement. Ainsi, un groupe de hadjis outrés se sont vertement fait entendre par le ministre qu'ils ont apostrophé à Mekkah en lui reprochant de les avoir affectés dans un hôtel infect à Madinah. Il s'agit de l'établissement Errais « présenté comme un 5 étoiles alors qu'il ressemble à ceux de la rue Tanger… », tonne un hadji à la face du ministre. Plus grave encore, certains hadjis ont été choqués de se retrouver avec des femmes « hadjates » inconnues dans les mêmes chambres, quartier Al Massfala à Mekkah !? La confusion des genres au niveau de la biâatha a provoqué des situations hallucinantes, comme celle qui a soulevé l'ire des hadjis dans l'un des hôtels où des Egyptiens s'étaient retrouvés dans des chambres habitées par des Algériennes ! Autre procès pas très « catholique » : alors que les pèlerins doivent séjourner au moins huit jours à Madinah, une bonne partie d'entre eux est acheminée vers Mekkah après seulement deux nuits passées près de la Mosquée du Prophète. Or la mission est censée avoir loué les 71 hôtels de Madinah pour une période d'au moins 10 jours au même titre que les 76 de Mekkah. Quid des huit autres jours pendant lesquels ces hôtels luxueux sont vides ? Mystère. Certaines indiscrétions n'hésitent pas à évoquer « une complicité » entre les encadreurs de la mission et les propriétaires de ces hôtels pour se partager le magot qui se chiffre à des milliards de centimes.Au chapitre de la restauration, la pilule était aussi trop grosse pour être digérée par les malheureux pèlerins. La bonne nouvelle d'une prise en charge alimentaire à Arafah et Mina s'est avérée être une formidable supercherie. En effet, la mission a promis des repas de 210 rials (près de 42 euros). La promesse a mis de l'eau à la bouche des hadjis, mais quelle ne fut leur surprise de découvrir une petite boîte contenant un croissant, un petit gâteau, un jus d'orange, une bouteille d'eau et un poulet au riz pour les plus chanceux. Encore que tout le monde n'ait pas eu droit tant la mission n'a distribué les tickets de « rations » qu'à certains. Ce « festin » dont les boîtes portent l'inscription « Essabil » (offrande) aurait coûté tout de même la coquette somme de 11 milliards de centimes, confie-t- on. A quelques mètres de là, 750 hadjis encadrés par les agences privées Najah, Numidia et Maghreb Tourisme respirent la quiétude en se consacrant à Dieu, à lui seul. Les responsables de ces trois agences ont loué les services d'un traiteur qui a même préparé un plat à base de crevettes en pleine montagne ! Et pour se reposer, les hadjis « privés » eurent droit à des matelas et des oreillers flambant neufs. Najah, Numidia et Maghreb Tourisme auront sans doute sauvé un peu l'image de l'Algérie qu'offrent les SDF de la biâatha.


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