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La capitale tourne le dos aux touristes
Le marketing et les moyens ne sont pas À la hauteur
Publié dans El Watan le 20 - 01 - 2008

Avec l'afflux timide de touristes qui commencent à poindre et que nous voyons ces dernières années arpenter les rues de la ville d'Ibn Mezghenna, nombreux sont ceux qui s'attachent les services des tour-operators de leurs pays d'origine.
Ceux-là mêmes qui les prennent en charge pour un séjour dont les circuits de visite sont au préalable programmés. Mais combien de fois n'avons-nous pas croisé des touristes livrés à eux-mêmes, battant le pavé tout seuls dans les rues d'une capitale terne, où il n'est pas aisé de dénicher un manuel de guide touristique susceptible d'orienter le quidam vers tel ou tel lieu ? Contrairement aux villes des pays limitrophes, comme Tunis, Kairouan, Marrakech ou Fès où le tourisme constitue une ressource substantielle sûre — une évidence niaise, me diriez-vous — Alger ne semble pas s'accommoder de ce credo. Elle n'est pas prête, sommes-nous tenus de croire, à accueillir le visiteur en quête de quelque attractivité. Encore moins à capitaliser le produit touristique, à travers son histoire et son patrimoine millénaire. On se rappelle qu'autrefois des agences Onat et des bureaux du Syndicat d'initiative et du tourisme (SIT) étaient disséminés à travers le pays et servaient d'appoints au touriste en mettant à sa disposition toutes les informations requises. Depuis, l'hôte de la capitale risque de tourner en rond s'il ose s'aventurer en dehors d'un cadre organisé. Faute d'un plan directeur susceptible d'assurer la promotion du tourisme et, par là, des retombées socio-économiques, Alger semble, au même titre que les grandes mégapoles, tourner le dos au visiteur. Ni agence susceptible d'offrir des services aux touristes (bus, agents-guides qualifiés dans les circuits, opuscule ou dépliant, etc.) ni box office (bureau) à même de lui fournir les infos nécessaires sur d'autres services : transport, hôtels, musées et autres sites : monuments et esplanades qui valent le détour. Le mobilier urbain est sous-exploité comme les abribus, un support idéal sur lequel on peut placarder des affiches-plan de la ville. Quant aux tableaux d'affichage électronique implantés à hauteur de nos cross-roads, le marketing semble faire défaut, tant l'image qu'on tient à conférer à une ville est biaisée, voire non éligible à la vente. Un service qui est, soit en décalage avec les besoins de la collectivité, soit ne sert pas à grand-chose.
Des guides de circonstance
Par ailleurs, hormis quelques tentatives de certains éditeurs privés de faire paraître des manuels touristiques, il est difficile de trouver un « guide d'El Djazaïr » chez le libraire du coin ou une carte de rues où sont mentionnés les musées, les monuments et les sites historiques de la mégalopole, comme il n'est pas aisé de s'offrir un plan de La Casbah, vers laquelle le touriste converge. « Car, visiter Alger sans faire une virée dans La Casbah, c'est comme visiter Venise et ne pas emprunter ses gondoles », susurre un vieux. Sauf que « le visiteur ne peut même pas dégoter un simple dépliant qui lui permet de visiter les curiosités de l'ancienne médina (…) », « Juste un parcours dit touristique et plein de vide qu'il peut longer non sans être accompagné par une escouade de vigiles et de tâcherons-guides formés à la hâte », lance un retraité casbadji qui, pour arrondir ses fins de mois d'une pension maigrelette, meuble son temps en proposant ses services de guide à travers les venelles de la cité de Sidi Abderrahmane où nombre de palais sont en cours de restauration, sinon fermés. Quant à l'artisanat, il n'est point mis en évidence. A peine si l'on arrive à débusquer au détour de quelques ruelles, un orfèvre dans les métiers ancestraux. Toutefois, faute de structures dans ce créneau qui, faut-il le souligner, n'est pas moins juteux, il y a des jeunes à la petite semaine qui font contre mauvaise fortune bon cœur. « Ils s'improvisent, l'espace d'une opportunité, en guide, évitant au touriste les masses informes du bidonville sis en contrebas de la cité (Zoudj Aâyoun). Ils offrent leurs services à titre gracieux ou en contrepartie d'un pécule », expliquent quelques initiés au fait d'un pan de patrimoine de la vieille médina.


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