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Un chef de l'Eglise déclenche la polémique
Charia en Grande-Bretagne
Publié dans El Watan le 09 - 02 - 2008

La place de l'Islam et de la charia dans la société britannique est au cœur d'une polémique en Grande-Bretagne, déclenchée par les propos à la BBC de Rowan Williams, chef de l'Eglise anglicane.
Des déclarations qui ont déchaîné la presse et la classe politique qui est unanime à affirmer que l'archevêque a eu tort de faire ces déclarations. Chef des 77 millions d'Anglicans répartis dans le monde, il a estimé « inévitables » la reconnaissance et l'application en Grande-Bretagne de « certaines dispositions de la charia. Certains préceptes sont déjà reconnus dans notre société et dans notre droit, donc ce n'est pas comme si on introduisait un système étranger et concurrent », a-t-il fait valoir. Il avait déjà condamné comme « moralement contestable » la campagne en Afghanistan. Avant même la guerre en Irak, il avait jugé qu'elle serait « illégale et immorale ». L'an passé, il a estimé que le conflit irakien avait causé « des dommages terribles » à l'ensemble du Moyen-Orient. Sitôt les attentats de Londres, en juillet 2005, cet œcuméniste de cœur avait appelé à résister « à la tentation de faire de nos voisins musulmans des boucs émissaires ». Le journal The Guardian a même posé une question : faut-il intégrer la charia dans la loi britannique ? Dans un éditorial, le Times souligne que l'archevêque « a fait une grave erreur ». Selon le religieux, les musulmans ne devraient pas avoir à choisir entre « la loyauté envers leur culture et la loyauté envers l'Etat ». Ces remarques sont sidérantes, commente la presse. Il est fondamental pour cette démocratie qu'il y ait la même loi pour tout le monde. Des personnes de confessions diverses - des juifs, des hindous, des sikhs - se sont installées avec joie au Royaume-Uni sans demander une nouvelle série de lois pour eux-mêmes. La réaction du 10, Downing Street a été immédiate et a réaffirmé la primauté de la loi britannique. Même son de cloche chez les partis conservateurs. Le ministre de la Culture, Andy Burnham, a observé la veille sur la chaîne de télévision BBC que ces propos étaient une « recette pour le chaos, le chaos social. Si les gens choisissent de vivre dans ce pays, ils choisissent de respecter cette loi et seulement cette loi ». La question de l'intégration des 1,8 million de musulmans qui vivent en Grande-Bretagne a fait l'objet de vifs débats après les attentats de juillet 2005 dans les transports en commun à Londres qui ont fait 52 victimes. Fondée sur le Coran, la charia regroupe un ensemble de règles de conduite censées être observées par les musulmans dans les domaines du culte, des transactions financières, de la vie conjugale et des infractions pénales. Elle est néanmoins appliquée à des degrés divers dans les pays musulmans. Le conseil des musulmans de Grande-Bretagne, principale organisation représentant les musulmans britanniques, a indiqué que ses membres ne réclamaient pas de tribunaux islamiques. Les musulmans ont l'impression que les discours dominants veulent les isoler et vivent dans une phase de méconnaissance de l'autre. Certains s'inventent de nouveaux ennemis et tentent de semer la peur.

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