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Cité universitaire de Bab Ezzouar
Plainte contre un directeur pour harcèlement sexuel
Publié dans El Watan le 28 - 11 - 2004

Un groupe d'étudiantes de Bab Ezzouar s'est présenté hier à notre rédaction pour se plaindre du comportement du directeur de la cité universitaire de Dergana et coordinateur pour la région Est d'Alger qu'elles accusent « de harcèlement sexuel et de chantage ».
Dans une lettre adressée au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ces jeunes filles déclarent faire l'objet « de menaces, harcèlement, chantages pour n'avoir pas cédé aux propositions malhonnêtes et indécentes de ce responsable ». Elles ont ajouté avoir déposé, durant Ramadhan, une plainte au niveau de la sûreté de la daïra de Dar El Beïda, mais « les suites tardent à venir et le concerné, grâce à ses relations au sein de la police, continue à se comporter indignement. Ils l'ont juste désarmé sans le confronter avec nous. Nous craignons que le dossier soit bloqué quelque part... ». Les étudiantes ont appelé les pouvoirs publics à « mettre un terme à cette situation intenable » qui, à en croire leurs propos, portent « gravement atteinte à leur dignité ». Leurs témoignages sur les « abus de pouvoir » du directeur de la cité laissent perplexe. « Il vient à la cité avec des hommes étrangers et nous désigne à eux. Certaines d'entre nous ont très mal réagi lorsque ces hommes sont venus dans leurs chambres. Le lendemain, le directeur leur a confisqué leur carte d'étudiant pour qu'elles n'aient pas accès à la cité... C'est scandaleux, nous ne pouvons continuer à vivre ce calvaire. Nous sommes sous la responsabilité de l'Etat. Il faut que cela cesse », ont-elles raconté. Contacté, le chargé de la communication de la Sûreté de wilaya d'Alger, le commissaire Boudalia, a confirmé que le commissariat de Dar El Beïda a enregistré une plainte de six étudiantes à l'encontre du responsable de la cité universitaire de Dergana pour harcèlement sexuel et chantage, sans toutefois donner les détails sur cette affaire. « L'enquête suit son cours et nos services sont en train de vérifier la véracité des accusations » a déclaré l'officier, confirmant néanmoins que le responsable a été effectivement désarmé par les services de police. Pour sa part, le mis en cause a rejeté en bloc ces accusations, en pointant le doigt vers ce qu'il a qualifié « de groupes de pression composés de hauts responsables mais également d'importants fournisseurs de la cité universitaire ». Le responsable a nié tout contact avec les étudiantes, lesquelles, selon lui, « sont des indues occupantes qui sèment la débauche dans l'enceinte universitaire ». Il a indiqué que celles-ci « sont manipulées par un groupe de personnes spécialisées dans la prostitution parmi lesquelles de hauts responsables de l'Etat. Elles agissent ainsi pour salir ma réputation. Elles redoutent que je sois nommé délégué régional des cités universitaires de l'Est d'Alger, parce qu'elles savent que la campagne d'assainissement que je compte mener les touchera en premier lieu ». A propos de la plainte, le responsable a dénoncé le comportement des policiers de la Sûreté de daïra de Dar El Beïda. Selon lui, ces derniers l'ont convoqué par téléphone, refusant tout contact par courrier, pour lui confisquer son permis de port d'arme et son arme. « A aucun moment, ils ne m'ont convoqué pour cette plainte que je viens d'apprendre. J'ai moi-même envoyé une longue lettre au directeur général de la Sûreté nationale pour me plaindre des officiers de ce commissariat, mais également pour exiger une enquête sur cette affaire. Je leur ai donné suffisamment d'éléments d'information pour que l'affaire soit prise en charge sérieusement. » Muni du courrier adressé aux autorités, notre interlocuteur a affirmé que l'une des plaignantes n'est plus étudiante depuis des années. Or, dans la pétition de dénonciation, ce nom n'y figure pas. Il semble faire fixation sur une seule jeune fille, alors que celles qui ont déposé plainte sont au nombre de six, et celles ayant signé la lettre une vingtaine. Il a nié catégoriquement avoir harcelé une quelconque étudiante, prétextant le fait qu'il habite avec ses deux enfants à l'intérieur même de la cité universitaire. Deux versions des faits qui nécessitent une enquête approfondie, non seulement des services de sécurité, auprès desquels les plaintes ont été déposées, mais également de la tutelle qui reste jusque-là silencieuse, pour ne pas dire laxiste, face au phénomène du harcèlement sexuel qui a tendance à se généraliser dans les institutions de l'enseignement supérieur.

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