Adhésion massive, mise en place de nouvelles sections au niveau des structures de santé, sensibilisation à une mobilisation maximale le jour J et multiplication des sorties en direction de la base, tels sont les mots d'ordre du syndicat algérien des paramédicaux (SAP), qui affûte ses armes en prévision de la grève annoncée les 16, 17 et 18 mars, nous a confié son secrétaire général, Rachid Siari. « Le nouveau débrayage auquel a appelé le conseil national du SAP, réuni en assemblée générale extraordinaire, est dicté par le mal vivre quotidien et la charge de travail au niveau des hôpitaux, auxquels s'ajoute le silence de la tutelle, qui continue à faire table rase des revendications légitimes des fonctionnaires », lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Lequel communiqué, tout en déplorant le mutisme des pouvoirs publics qui, non seulement « persistent à banaliser la détresse de la corporation, mais cherchent en plus à imposer vaille que vaille un statut provisoire, de surcroît rejeté lors de la dernière grève, appelle tous les travailleurs à reprendre le chemin de la revendication jusqu'à la satisfaction totale des préoccupations professionnelles ». Et R. Siari de conclure : « Nous ne céderons pas une seule once de nos revendications initiales, qui portent essentiellement sur l'amélioration du pouvoir d'achat et la participation du syndicat à l'élaboration du statut particulier et ce, quel qu'en soit le prix à payer ». La nouveauté chez les paramédicaux, comme mentionné dans le document, porte sur l'adoption, par le conseil national du SAP, de la décision d'intégrer la coordination des syndicats autonomes de la fonction publique.
