Des infrastructures livrées, des réalisations en cours d'achèvement et d'autres projets bientôt lancés, selon le premier magistrat de la commune, Mouhoub Djouadi, qui prend du galon au sein des administrés. Avec un maigre budget de fonctionnement qui se résumait pour l'exercice 2007 à deux milliards de centimes, le premier magistrat de la commune a réussi grâce à une gestion efficace à donner un nouveau look à sa municipalité qui s'étend sur une superficie de 1400 km2. L'entrée propre du chef-lieu de la commune et la création de nouveaux espaces verts se conjuguent avec le bel ouvrage exécuté par les services de la voirie comme pour nous édifier sur l'indice révélateur de la bonne gouvernance, contrairement àd'autres communes où le cadre de vie qui s'offre au visiteur est on ne peut plus lugubre avec des ruelles poussiéreuses envahies par le marché informel. Mouhoub Djouadi fait des volets salubrité publique et environnement son dada. Le mouvement associatif adhère à la démarche du P/APC. Pour preuve, deux associations écologiques activent pour rendre le cadre moins désagréable, apprend-on des élus. Ces derniers tiennent à souligner qu'« il est tout à fait normal que les citoyens soient satisfaits de la gestion du candidat indépendant » reconduit, faut-il le souligner, grâce à une majorité écrasante lors des dernières élections locales. Peu prolixe, le P/APC est à l'écoute des administrés avec lesquels il agit « avec abnégation et impartialité », selon les nombreux témoignages recueillis par-ci, par-là, dans la cité de l'ex-Saint-Ferdinand, dont le maigre budget qui lui a été alloué pour 2008 ne dépasse pas les 2 milliards de centime — en sus des 70 millions de dinars prélevés sur les recettes fiscales. « Et pourtant, 35 % de la superficie de la commune sont à vocation agropastorale, d'où la possibilité d'y consacrer une zone d'activité affectée à l'agroalimentaire, permettant d'engranger des dividendes substantiels », explique un élu indépendant. Nous prenons langue avec le premier élu de la commune qui daigne nous recevoir entre deux séances de travail. Il nous nous fait part de sa première préoccupation : le travail de proximité avec les gestionnaires de la ville et le mouvement associatif à travers les rencontres « écovilles » qui permettent de débattre des problèmes de la cité et de réduire les carences constatées çà et là. Une initiative fort louable qui a vu le jour dans les communes en 2003, mais, au fil des mois, elle a fini par être abandonnée par nos édiles. La ville de Souidania prend de l'expansion et le mètre carré urbanisable avoisine les 40 000 DA, susurre-t-on. Cela dit, des cités commencent à voir le jour de part et d'autre du versant, comme le lotissement 5 Juillet ou celui dit Les Palmiers devant lesquels passent un viaduc enjambant le fond d'un vallon. Plusieurs projets sont en cours de réalisation ou en voie d'achèvement, révèle notre interlocuteur. En sus de trois écoles en projet, deux CEM et un lycée sont en cours de réalisation. Il est consacré, par ailleurs, un éventail assez bien étoffé pour le secteur de la jeunesse. Il s'agit du lancement des travaux d'un centre de regroupement des équipes nationales sur un site de 18 ha, la Maison de Jeunes, qui sera réceptionnée incessamment et la bibliothèque dont les portes seront ouvertes durant l'été de l'année en cours, affirme le premier magistrat de la commune. Aussi, il est prévu dans le Plan communal de développement (PCD) plusieurs réalisations, dont une salle omnisports, une piscine semi-olympique, une aire de jeux et un parc urbain. En revanche, le volet santé reste le parent pauvre de la commune. Les malades sont contraints de se déplacer à Douéra pour des consultations. « Un établissement public de santé de proximité (EPSP) serait souhaitable dans notre commune », dira le P/APC. C'est aussi valable pour les moyens de transport des lycéens qui restent insuffisants.
