« Les antalgiques, les antipyrétiques et les anti-inflammatoires stéroïdiens sont très largement utilisés, mais les réactions présumées allergiques à ces médicaments sont relativement rares, notamment chez l'enfant. Il s'agit essentiellement d'urticaires et/ou d'angio-oedèmes. Viennent ensuite des réactions respiratoires (rhinite et/ou asthme) et beaucoup plus rarement des réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes ou à un type de toxidermie (potentiellement) sévère », indique le professeur Omar Boudghène Stambouli pour répondre à la question « Que faut-il retenir de la 15ème réunion de dermatologie pratique que l'université Abou Bekr Belkaïd, en collaboration avec le service de dermatologie et vénéréologie et le CHU Damerdji, organisera le 26 mars à la faculté de médecine, sous le thème général Thérapeutique dermatologique en 2008 : splendeur et misère ? » Selon notre interlocuteur, le président de cette manifestation, « la thérapeutique dermatologique est en plein progrès, aussi bien à travers une meilleure conception des relations médecins- malades qu'à travers une meilleure évaluation des médicaments et à travers le développement de nouveaux concepts thérapeutiques. La richesse foisonnante de la sémiologie cutanée a permis de faire progresser les recherches cliniques et biologiques de telle façon que la dermatologie entre de plain pied dans son quinzième thérapeutique ». Selon lui, cette journée regroupera d'éminents spécialistes algériens et étrangers en allergologie, en dermatologie, en médecine de travail, en chirurgie plastique, en oncologie, en maladies infectieuses, en pharmacologie et en médecine interne.
