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Espaces verts : L'autre plaie béante de la Coquette
Publié dans El Watan le 09 - 04 - 2008

Les quelques espaces verts qui ont échappé à l'avancée rampante du béton connaissent une détérioration très avancée, sans susciter la réaction des pouvoirs publics et des élus, encore moins celle des associations.
L'exemple qui illustre parfaitement ce constat est sans conteste le jardin Houria, situé au cœur même de la ville de Annaba, et qui était, il y a quelques années seulement, un lieu de repos et de détente très fréquenté par les familles et autres visiteurs. Cet espace vert attirait le public au même titre que le majestueux et splendide Cours de la Révolution grâce aux commodités qu'il offrait et à sa verdure et ses arbres ombrageux incitant à la méditation. Aujourd'hui, ce poumon, par lequel respire une partie de la ville, est devenu tout simplement, au gré du temps, un lieu de désolation livré à lui-même. Son esplanade est envahie par les eaux, tel un lac où il ne manquerait plus que les poissons. Les quelques visiteurs, qui se comptent sur le bout des doigts, sont obligés d'éviter les allées entre les carrés de verdure, de crainte d'être mouillés par les eaux stagnantes, lesquelles perdurent en l'absence de réaction de la part des services communaux. Ainsi, cet espace est-il devenu un refuge pour les délinquants, qui y viennent peaufiner leurs projets douteux sous l'œil des passants, obligés d'emprunter ce square pour accéder au quartier de la Colonne, au marché d'El Hattab ou au centre-ville. Le vendredi, il se transforme carrément en souk pour les vendeurs occasionnels de chardonnerets. Les projets d'amélioration urbaine, qui ont été initiés ici et là à travers la ville, ne devraient-ils pas commencer par les espaces verts pour les réhabiliter, et par la même occasion offrir un cadre de détente agréable aux habitants et participer à l'embellissement de la ville ? D'autres espaces verts, notamment la place Alexis Lambert, le Champs de Mars et celui d'El Hattab connaissent, eux aussi, une détérioration assez avancée, devenant par là des lieux reflètant l'indifférence, la déliquescence et le mépris de la chose publique. Les actions sporadiques menées pour les entretenir se sont avérées sans impact en l'absence d'une stratégie durable. Ces lieux, de par leur fonction et le rôle important qu'ils jouent dans la vie de la cité, pourraient se transformer en sources de revenus et de bien-être. Dans ce cas, le contribuable ne saurait qu'apprécier cette vision, et n'importe quel citoyen est en mesure de payer 5 DA pour avoir accès à un espace de détente et de repos, ne serait-ce que durant un court laps de temps. Sans incriminer les uns et les autres, il faut souligner que la situation lamentable des espaces verts mérite une réelle prise en charge et une politique durable de maintenance et d'entretien. La gestion de ces lieux, dans le cadre de la concession ou de la création de microentreprises, pourrait s'avérer concluante et porteuse d'espoir.

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