Pour atténuer un tant soit peu le stress quotidien vécu par les nombreux jeunes de la commune d'Akbil, l'APC a consenti de grands efforts pour réaliser des foyers, parfois au détriment d'autres secteurs tout aussi névralgiques. La plupart des villages de la commune ont bénéficié, il y a quelques années, de ces constructions, censées atténuer l'ennui des jeunes de cette localité oubliée. A présent, leur prise en charge n'est pas assurée. A quoi sert-il de débloquer des enveloppes budgétaires pour la réalisation de « hangars » qui n'ouvriront jamais leurs portes, pour leur mission originelle. Les volontaires ne peuvent s'en occuper que le temps de leur disponibilité, avant de trouver un emploi. Si on peut résoudre le problème de personnel par les recrutements, dans le cadre de l'IAIG, on ne peut, en revanche, faire face à l'absence de matériel. Sur une dizaine de foyers, trois seulement, (Aït Laziz, Aourir Ouzemour et Aït Ouabane) répondent à la demande de leur jeunesse grâce aux bénévoles des villages qui ont réussi à les équiper et les faire fonctionner tant bien que mal et avec la contribution des villageois. A Aït Hamsi, le local est carrément oublié et commence à perdre ses vitres une à une. Si la municipalité a répondu aux attentes des électeurs, à sa manière, il reste que l'affectation de cadres permanents, spécialisés dans l'animation de l'encadrement de la jeunesse, n'est pas de son ressort. Ces foyers, construits un peu partout ; se retrouvent pour la plupart, une fois inaugurés, sans encadrement ni équipements et parfois voués à la fermeture. Les recrutements opérés par la commune, dans le cadre de l'IAIG, ne résolvent que momentanément le problème. La maison de jeunes qui vient d'être inaugurée à Aït Laziz, tout comme le centre culturel qui vient d'être baptisé au chef-lieu d'Akbil, ne peuvent servir, pour le moment, que comme salle de réunions pour des circonstances.
