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La faune en difficulté
Parc National du Djurdjura
Publié dans El Watan le 21 - 04 - 2008

La faune comme laflore n'échappent pas à la règle imposée indubitablement par la dégradation sans cesse croissante du milieu biotope.
Djurdjura, l'un des grands massifs montagneux d'Algérie, comprenant le Parc national du même nom (le PND) sur une superficie de 18 550 ha, se trouve à présent sujet à une foultitude de facteurs dégradants de l'environnement. C'est là une vérité qui saute aux yeux, et ce n'est pas là un cas qui laissera indifférents les militants écologistes et certains d'entre les fonctionnaires exerçant au niveau de ce parc qui nous ont fait part de leur crainte quant au devenir de la faune soumise, à leur avis, à rude épreuve. Le pire est donc à craindre pour les années à venir, si l'on s'en tient aux prémices déjà présentes, notamment au niveau de la zone sud relevant de la compétence territoriale de l'antenne de Tala Rana dans la région de M'Chedallah (Bouira). Ainsi, et étant donné la dégradation de l'environnement où vit la population animale de ce parc, la situation ne prête plus à l'optimisme. La destruction des massifs forestiers, le manque d'eau et de nourriture ainsi que la déprédation qui y fait rage, constituent les éléments essentiels de cette dégradation du milieu biosphère à ce niveau. La zone du Djurdjura est connue pour la richesse incommensurable et diversifiée de sa faune. Cette dernière abrite la presque totalité des espèces animales connues en Afrique du Nord, ce qui lui donne une position privilégiée en sa qualité de réserve biosphère protégée. A noter que certaines espèces recensées à ce niveau ont déjà cessé d'exister depuis fort longtemps, à l'instar du mouflon à manchette (Ammotragus lervia) et de l'ours brun (Urus artos). Les raisons sont souvent les mêmes ; les effets ayant trait au changement du milieu biotope. C'est ce qui est, d'ailleurs, redouté pour les espèces existantes actuellement dont certaines sont déjà en voie de disparition, assurent des spécialistes. En effet, si on se limite au seul cas de l'hyène rayée ; cette derniere se fait de plus en plus rare. Les différentes autres espèces – y compris celles réputées pour leur procréation - n'en font pas pour autant exception. Visiblement, aucun animal n'échappe à la menace qui se fait persistante, d'extinction pure et simple. C'est le cas, entre autres, du chacal, du renard roux, de la mangouste, du porc-épic et de la genette. Les mouvements de migration des groupes de singe magot n'en sont qu'une illustration, affirme-t-on. Celui-là n'échappe pas à la règle, car il est utile de savoir que sa population ne cesse de régresser considérablement. Certaines statistiques estiment le nombre d'individus de cette espèce à quelque 1500 seulement, alors qu'il n'y a pas si longtemps, ce nombre était beaucoup plus élevé. Vu la menace pesante sur l'équilibre naturel, une attention particulière doit être accordée à ces animaux. La mise en œuvre des différents projets allant dans le sens de l'institution de centres d'étude et de suivi des espèces naturelles est vivement souhaitée pour enfin parer à une situation qui, et c'est le moins que l'on puisse dire, sera regrettable.

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