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Décès de Farid Chopel
Salut l'artiste
Publié dans El Watan le 23 - 04 - 2008

De l'excès et encore de l'excès. Même dans la mort. Farid Chopel, Farid Rabia pour l'état civil, nous a quittés très vie, trop vite.
Paris. De notre bureau
A 55 ans, l'immense acteur au parcours tout aussi fulgurant que chaotique a été emporté par un cancer foudroyant, dimanche dernier, après quatre semaines d'hospitalisation. Connu du grand public grâce à un spot publicitaire pour la marque d'eau pétillante Perrier, l'itinéraire du fils d'immigrés algériens était très original. « C'est dingue ce qu'elle a marqué cette pub, j'ai l'impression d'avoir tourné Ben Hur ! », confiait-il. Lancé en 1981 par sa pièce L'Aviateur, après ses débuts seul en scène en 1978 dans Chopelia, Farid Chopel, dont le jeu s'apparentait au mime et à l'expression autant qu'à la danse, avait rapidement enchaîné les tournages avec la bande du Splendid (notamment La Femme de mon pote, Sac de nœuds), ou Marco Ferreri (Le Banquet, Le Carne). La renommée, son sens de la fête, l'argent ont eu un effet dévastateur sur lui. Il était plus présent dans les lieux de fête que sur les planches ou dans les studios. Les excès transforment la fête en cauchemar. Chopel quitte la scène, s'éclipse derrière les drogues et l'alcool. Il déambule son physique à la Buster Keaton dans les longues nuits parisiennes. Une comédie grimaçante, une autodestruction qui l'emmène à plusieurs reprises à la frontière de la mort. Josiane Balasko a su voir en un lui un immense acteur. Dans Sacs de nœuds, il laisse son talent s'exprimer avec une rare présence scénique. Il vit le succès douloureusement. Cinéma, théâtre, chanson, c'est la fiesta à tous les étages pour ce fils d'immigrés algériens, né le 4 décembre 1952 à Paris, élevé par sa mère et sa grande-mère et scolarisé chez les frères où il excelle, y compris en catéchisme. Il se réfugie dans la drogue pour éviter la folie. Il était en vacances avec Coluche quand celui-ci décède dans un accident de moto en 1986. Après une longue parenthèse, il décide de se rependre en main et de revenir sur scène. En 2000, il entame une cure de désintoxication draconienne. Plus aucune goutte d'alcool. Ce qui avait permis en 2003 son retour en scène pour le one man show Le Pont du milieu qu'avait accueilli une critique bienveillante et enthousiaste. Il y retraçait, avec tendresse et autodérision, les différentes étapes de son existence. De ses épreuves et de sa renaissance, soutenues par sa compagne Brigitte Morel, danseuse et metteur en scène, il avait fait avec elle le récit en 2005 — Et je danse encore (Editions Privé). La même année, il apparaissait dans le film de Richard Bohringer, C'est beau une ville la nuit et dans celui d'Alain Robbe-Grillet, C'est Gradiva qui vous appelle. Une dernière fois, en 2007, Farid Chopel a incarné le rôle d'un ouvrier à la retraite en banlieue parisienne qui décide de rentrer au pays, en Tunisie. Un si beau voyage, du réalisateur Khaled Ghorbal, n'est pas encore sorti. « A force de jouer la comédie, on finit par croire que la vie est une farce. Mais il faut y croire, il faut y croire », confiait-il en guise de testament.


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