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Oran-Vivantes de Saïd Ould Khelifa : L'écho du réel
Publié dans El Watan le 24 - 04 - 2008

De la fiction puisée de la terrible affaire de Hassi Messaoud en 2001.
Saïd Ould Khelifa a beau dire, son film Vivantes, programmé, à Oran (Salle Es-Saâda) à partir d'hier avec, la veille au soir, une projection pour la presse, colle bien dans le fond aux événements qui ont secoué la ville de Hassi Messaoud en 2001 par 39 femmes dont le seul tort a été d'aller chercher du travail pour gagner dignement leur vie. Ce grave incident qui a secoué la conscience nationale a trouvé un bel écho dans le cinéma. Le réalisateur prévient : « Mon film n'est pas un documentaire, c'est une fiction qui nécessite une lecture artistique avant tout. » A'ichate, contrairement à ce qui a été avancé n'est pas « inspiré d'un fait divers », mais « basé sur des faits réels » et la différence est de taille. En effet, pour ce qui est des faits relatés, l'auteur semble s'être bien documenté sur le sujet. Cela apparaît à travers certains détails dont le nombre exact de femmes victimes de violences collectives atroces, le rôle joué par les intermédiaires des agences d'emploi, la difficulté pour ces femmes de témoigner devant la justice par peur de représailles ou par la honte suscitée vis-à-vis de la famille, la difficulté d'une réinsertion, le rôle joué par les centres d'accueil pour femmes en détresse, celui des associations féminines, etc. La nuit de violence n'a pas été facile à mettre en scène. « Les interprètes hommes qui devaient jouer les rôles des assaillants ont été très hésitants et ce sont les interprètes femmes qui ont dirigé le jeu », avoue le réalisateur qui explique par ailleurs pourquoi il a inséré un passage où un homme de culte (peut-être chef de zaouia) prévient des jeunes mécontents que « le nom de Dieu ne doit en aucun cas être associé à la violence ». C'était pour rappeler que, dans la réalité, des femmes traumatisées se sont réfugiées dans une zaouia. Par un certain côté militant, le réalisme de Vivantes est frappant mais là ou la fiction opère, c'est sans doute dans les rapports que ces femmes entretiennent entre elles ou avec leurs proches. Dans le rôle de Selma, Rym Takoucht, crève l'écran. En même temps révoltée et sensible, elle est l'archétype même de l'héroïne avec son courage mais aussi ses doutes, ses déceptions, etc. Elle est secondée par Samia Mezianze, Hadjla Kheladi, Faïza Louail et encadrée par des artistes anciens comme Bahia Rachedi ou Larbi Zekkal. Nadia Cherabi qui fait une apparition dans ce film est productrice exécutive (coproduction entre PROCOM et ENTV) de ce film-témoignage « de fiction » qui se termine sur une touche d'espoir. Tout n'est pas noir et la vie finit toujours par reprendre le dessus.

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