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Les routes toujours peu fluides et peu sûres
Publié dans El Watan le 06 - 12 - 2004

Le Conseil national économique et social (CNES) a regretté dans son projet de rapport consacré au développement de l'infrastructure routière, devant être présenté les 7 et 8 décembre à l'occasion de la tenue de sa 25e session, l'absence d'un centre de responsabilité et de décision pour mener une coordination efficiente et un véritable combat contre le fléau des accidents de la route.
Dans le relevé de ses recommandations, le CNES a proposé, pour remédier à ce « vide », de confier cette mission à « une structure hautement placée dans la hiérarchie administrative nationale pour lui conférer des pouvoirs de coordination et des attributions en rapport avec la dimension de la lutte ». Cette structure à créer, estime encore le CNES, doit être investie d'une véritable mission de protection de la société et se fixer un programme et des objectifs à atteindre. Afin de souligner l'urgence mettre en place « ce centre de coordination », le Conseil économique et social a rappelé qu'« une réduction de 5% des accidents procure des économies équivalentes au budget de fonctionnement de l'actuel ministère des Transports ». Dans son projet de rapport intitulé « Développement de l'infrastructure routière : pour des choix plus économiques et des voies moins meurtrières », le CNES s'est montré également critique à l'égard de la politique suivie par le gouvernement dans les secteurs des transports et des travaux publics et a déploré les retards accusés dans la réalisation des routes destinées à désengorger les grandes villes et à améliorer le trafic routier. « Il est important de souligner, avec toutes les attentions accordées aux secteurs des transports et des travaux publics, que l'amélioration tant attendue tarde à venir, en dépit des effets d'annonce. Au même titre que les autres modes de transport, le système de transport routier demeure en net décalage par rapport aux exigences de l'heure de l'économie nationale », a noté le CNES dans son pré-rapport. C'est ainsi qu'en matière d'infrastructures routières, le Conseil économique et social estime que « les annonces répétées sur les dates prévisionnelles de mise en service de tel ou tel axe routier ne peuvent pas rassurer lorsque les difficultés de la saturation et/ou de congestion des routes ne font qu'augmenter au quotidien ». Les experts du CNES pensent, par ailleurs, que la situation subie actuellement est « la conséquence d'un retard accumulé sur de nombreuses années ». De la même manière, il estime que « l'avenir dépendra de la pertinence et des engagements qui seront déployés aujourd'hui pour la résolution des problèmes auxquels se trouvent confrontées la politique routière et la stratégie des dépenses, compte tenu du fait que les questions majeures dans ce domaine demeureront d'ordre économique et sécuritaire pour les usagers de la route ».
Coûts, développement et sécurité
Pour le détail, il est à préciser que les évaluations du CNES concernant les travaux publics soulèvent, dans leur globalité, les questions liées à l'insuffisance des ressources financières et à la faiblesse constatée dans leur programmation pour faire face aux besoins d'investissement et de maintenance des infrastructures du secteur dans un cadre pluriannuel et à la coordination, aussi bien entre les niveaux national, régional et local qu'avec les autres secteurs, notamment ceux des transports, de l'aménagement du territoire et des collectivités locales. Il est fait référence aussi, dans le document du CNES, aux performances de l'outil de réalisation (qualité des travaux et respect des délais) et aux préoccupations de protection de l'environnement dans les projets de réalisation « qui occultent souvent les études d'impact ». Au plan général, les experts du Conseil économique et social soutiennent que l'analyse des contraintes liées aux infrastructures routières nécessite l'engagement, en priorité, d'actions de correction des équilibres constatés sur le terrain. L'examen des approches envisagées par le secteur, à travers les différents schémas directeurs, fait craindre, selon le CNES, « la persistance d'une démarche catégorielle des modes de transport au lieu d'une démarche systémique ». En clair, le CNES attire l'attention concernant le fait qu'une approche de développement durable ne peut se concevoir qu'à travers un programme de développement des réseaux d'infrastructures techniques, de modernisation et d'extension, pour la promotion du transport multimodal et multidirectionnel. Les experts du CNES pensent, en outre, que le maillage actuel du réseau routier, moyennant le renforcement par l'autoroute Est-Ouest et certains travaux de maintenance, peut être suffisant et complémentaire d'une politique raisonnée de développement du rail qu'il y a lieu de réhabiliter avec force, d'autant que l'avantage économique et sécuritaire qu'offre ce mode de transport n'est plus à démontrer.


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