Les premières journées du film documentaire se dérouleront entre le 24 et le 27 mai à Sétif. Elles visent à valoriser le film-documentaire et à montrer son utilité et son importance dans la préservation de la mémoire, de l'histoire d'un pays, d'une nation. L'inauguration de la manifestation, parrainée par le président de la République, a eu lieu hier en présence du ministre de la Communication, du wali et des directeurs généraux de l'APS, de l'ENTV et de la radio nationale, d'un panel de réalisateurs et d'historiens, a été, le moins que l'on puisse dire un fiasco, d'autant plus qu'elle s'est déroulée dans une salle presque vide. Le manque d'information est à l'origine de l'absence du grand public, par ailleurs avide de manifestations culturelles du genre. Ces journées s'ouvriront par « Sétif, terre fertile » de Kamel Mayouf (un enfant de la ville), suivi du documentaire- référence de Azzedine Meddour « Combien je vous aime », 1er prix du festival américain du film à New York. Un hommage sera ensuite rendu à ce célèbre réalisateur algérien, père de « La montagne de Baya », décédé le 16 mai 2000, à l'âge de 52 ans, primé en de nombreuses occasions. Le reste de la manifestation se déroulera à la maison de la culture Houari Boumediène, où des documentaires de Saïd Oulmi ( Témoin de la mémoire),Chouaf Amar (Pour que persiste la mémoire), Larbi Lakhal (Résistance du sud-ouest), Meriem Hamidat (8 Mai 45), Aïche Mohamed (Ce fut Novembre), seront projetés en présence de Chenderli, Hamina, Nabil Hamadache, Nouredine Adnanani, Mohamed Oudjoub, Malika Laïchour, Khaled Oulbsir, Djeloul Haya, Hassen Bouabdellah, Hadj Rahim, Djamel Sellal, Bekhlili Slimane et Ayadi Fateh. Quatre jours de projection de documentaires et aussi de débats redonneront sa place, par l'histoire et la sauvegarde de la mémoire, au film documentaire. Celui-ci sera, selon Hamraoui Habib Chaouki, prochainement institutionnalisé.
