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L'Ouest du pays dans la tourmente de l'activité sismique
Publié dans El Watan le 08 - 06 - 2008

Le flou subsiste sur la localisation de l'épicentre l Le risque à Oran serait sous-estimé par le code parasismique. Une étude à paraître laisse penser que l'Algérois serait aussi menacé.
Hier soir, les habitants d'Oran, Mascara, Mostaganem et Aïn Témouchent ont senti la terre trembler. Un séisme de magnitude 5,5 sur l'échelle de Richter a été enregistré à 21h02, faisant onze blessés. Depuis, plus de dix répliques de 3,2 à 4 degrés ont été relevées. Officiellement, l'épicentre se trouverait à 30 km au nord-ouest d'Oran, en mer. En réalité, rien n'est sûr. Le point sur cette secousse qui ne surprend pas les experts.
L'épicentre se trouve en mer
Selon les Espagnols, non. D'abord localisé au sud-ouest d'Oran par le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique, l'épicentre de la secousse a ensuite été annoncé au nord-ouest par le Centre sismologique euro-méditerranéen, avis auquel s'est rangé le Craag. « A l'heure qu'il est, personne ne peut dire avec certitude où se trouve l'épicentre, car il faudrait pour cela avoir des stations sismiques sur l'épicentre, explique Mustapha Meghraoui, responsable du laboratoire de tectonique active à l'Institut de physique du globe de Strasbourg. Or, le peu de stations dont dispose le Craag sur la région d'Oran ne fonctionnent pas toutes. « Noureddine Beghoul, géophysicien, enseignant chercheur à l'Institut des sciences de la Terre, université de Bab Ezzouar, précise : « Beaucoup ont été saccagées pendant la décennie noire, mais l'ancien réseau, à l'époque un des plus sophistiqués, est en cours de reconstruction. A l'université, nous travaillons également sur un projet de réseau de stations tout le long de la côte. » Quant au CSEM, l'essentiel de leurs stations se trouvent au Nord. « Les stations les plus fiables sont finalement celles des Espagnols, poursuit Mustapha Meghraoui, et à les croire, l'épicentre ne se trouverait pas en mer mais à quelques kilomètres à l'ouest d'Oran. Pour être fixé, il faudra attendre les images radar fournies par satellite tous les 35 jours qui diront quelle est la zone la plus affectée. » En outre, cette secousse n'a pas de lien avec le séisme en Chine. Une étude américaine publiée fin mai affirme qu'un séisme d'amplitude majeure comme celui survenu en Chine, d'amplitude supérieure à 7, pouvait provoquer des tremblements de terre de moindre importance le long des failles d'autres continents. Pour autant, d'après Mustapha Meghraoui et Noureddine Beghoul, il ne faudrait pas voir de lien avec la secousse d'Oran. « Alors pourquoi la terre n'a pas tremblé en Iran ou au Pakistan, des régions bien plus sismiques que la nôtre ?, s'interroge le premier. Rappelons qu'au niveau international, l'Algérie est une zone sismique modérée. »
Oran n'est pas plus exposée au risque sismique qu'Alger
Les avis divergent. Dans l'absolu, les deux villes se trouvent sur une zone de failles, d'activité sismique importante, donc exposées aux mêmes risques. Mais pas au même moment. A l'Institut de physique du globe de Strasbourg, Mustapha Meghraoui pense qu'Oran est, à l'heure actuelle, plus menacée (voir interview). Mais Noureddine Beghoul se déclare « plus inquiet pour l'Algérois ». « Dans une étude menée avec des étudiants, à paraître dans la revue américaine Pure and Applied Geophysics, nous avons démontré qu'il existe en Algérie une régularité dans les séismes semblable à celle relevée en Californie. En clair : à chaque fois qu'un très grand séisme (supérieure à 7) survient, on assiste à une période d'accalmie pendant une cinquantaine ou une soixantaine d'années. Puis, une petite sismicité de 3, 4, 5 reprend. Du moment où un séisme de 6 survient, un tremblement de terre important est probable dans les quinze ans. Entre deux événements importants, on note une régularité de deux à trois siècles. Si on regarde dans l'Algérois, poursuit-il, les séismes les plus importants remontent à 1365 puis à 1716. Les années 2000 correspondraient donc à une période à risque élevé. D'autant que le tremblement de terre de 2003 n'a permis de libérer qu'une quantité infime de l'énergie accumulée dans le sol. Il serait donc urgent de réaliser des mesures sur le terrain. »


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