Autant la période des grandes chaleurs est attendue pour la détente et les loisirs, autant elle est redoutée par les Oranais à cause du manque de l'eau potable, car le scénario des perturbations, des pénuries et de la course après les camions citernes ne cesse de se répéter à chaque été, gachant ainsi les moments de repos et de soulagement d'une grande partie de la population locale. L'on saura de sources fiables que les responsables du secteur de l'eau à Oran sont déjà entrain de « courtiser » leur tutelle pour espérer « pomper » quelques dizaines de milliers de mètres cubes d'eau à partir des barrages avoisinants pour pouvoir combler quelques lacunes en matière d'AEP, au moins pour les grandes agglomérations qui connaissent un important flux des estivants, à l'heure où la nouvelle société de l'eau et de l'assainissement d'Oran (SEOR), issue de la fusion de l'Algérienne Des Eaux (ADE) et de l'office national de l'assainissement (ONA), tente de trouver ses repères dans une situation aussi complexe que désorganisée. réseau défectueux Ceci tout en misant gros sur la nouvelle station de dessalement de Sidi Djelloul (wilaya de Aïn Témouchent) pour « sauver Oran de la sécheresse », d'ici septembre 2008 (si tout va bien). Et quand on dit Oran, on ne parle sûrement pas des 1,5 millions d'habitants, mais seulement des 200 000 abonnés que compte la société actuellement, car les sites qui ne sont pas raccordés au réseau d'AEP, là où le réseau est défectueux ou comporte des réserves, ne sont nullement concernés par une pseudo-amélioration de la situation de l'AEP pour le moment. La cité des 995 logements (Bir El Djir), les 335 logements de Aïn Baida (Es-Sénia), la cité Amel (El Karma), Haï Bouamama (Oran) et les exemples sont nombreux des quartiers qui ont effacé de leurs esprits l'habituel geste de se lever le matin et d'ouvrir le robinet de la salle de bain pour se laver le visage. Ceux là, ils attendent, depuis au moins une dizaine d'années, de voir couler l'eau dans leur robinet, même à raison d'une fois par semaine et il semble qu'il vont attendre encore lomgtemps pour réaliser ce rêve si banal mais si difficile à concrétiser aux yeux des responsables du secteur de l'eau, lesquels consomment des budgets colossaux en la matière. A ce stade de la sitaution, il est bien difficile d'espérer des oranais un trait d'optimisme quand on leur parle de futures méga stations de dessalement, de contrats de management avec des opérateurs étrangers et de l'eau H 24 pour bientôt !
