La correction du baccalauréat, qui a débuté le 21 juin, connaît des prolongations, et cela afin de mener à bien cette difficile tâche dont dépend l'avenir scolaire des candidats. En effet, la correction est bien particulière, cette année, avec la multiplication des sujets. Ceux qui en soufrent le plus sont les correcteurs de la langue anglaise qui, outre le problème de mélange de sujets, se retrouvent devant un troisième cas de figure, celui dans lequel le candidat opte pour une sélection d'exercices des deux sujets. Le lycée En Nahda de Skikda a accueilli les copies des filières littéraires du nouveau et de l'ancien système. Les 430 correcteurs travaillent dans de bonnes conditions, selon des enseignants que nous avons interrogés à la sortie de la correction, dans un climat organisationnel adéquat. Cependant, certains d'entre eux qui viennent de régions lointaines, comme Collo, Zitouna et Ouled Attia, font face à un problème d'hébergement qui n'a pas été assuré, pour la deuxième année consécutive, obligeant la majorité des correcteurs de ces régions à effectuer, pour certains, des navettes quotidiennes de plus de 200 km et, de surcroît, sur une route des plus épuisantes. Il va sans dire que ces correcteurs font également face à un problème de transport, d'autant que la correction débute à 7h30. Heureusement que le personnel administratif qui encadre cette opération s'est montré compréhensif pour les légers retards de ceux qui viennent de loin, comme ont tenu à nous le signaler des enseignants au niveau de ce lycée. Ces derniers espèrent que ce problème sera pris en charge lors de la prochaine opération, comme c'est le cas depuis que la correction du baccalauréat existe. L'instruction de ne plus héberger les correcteurs de la même wilaya des régions du nord du pays devra être révisée pour certaines régions qui sont très éloignées du centre de correction.