Le président Sarkozy coprésidera avec le président égyptien Hosni Moubarak le Sommet de Paris pour la Méditerranée, aujourd'hui au Grand Palais, qui réunira 44 chefs d'Etat et de gouvernement. Les deux chefs d'Etat ont déjeuné ensemble hier. Nicolas Sarkozy devrait avoir, à 11h30, une réunion de travail avec Mirek Topolanek, Premier ministre de la République tchèque, M. Fredrik Reinfeldt, Premier ministre du royaume de Suède (trio des présidences), et José Manuel Barroso, président de la Commission européenne. De 14h30 à 15h15, le président français accueillera les chefs de délégation sur le porche du Grand Palais où se déroulera le Sommet pour la Méditerranée. La réunion plénière se tiendra de 15h30 à 18h30. Elle sera suivie, à 18h45, par une conférence de presse conjointe avec Hosni Moubarak, coprésident du Sommet, en présence de José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, sous une tente installée près du rond-point des Champs Elysées. Des secteurs prioritaires de travail sont d'ores et déjà évoqués. Ils couvriraient l'environnement, les énergies renouvelables, la protection civile, l'enseignement, la formation, la culture. Autoroute du Maghreb, dépollution de la Méditerranée, lutte contre les aléas climatiques, plan solaire, protection civile contre les catastrophes, agroalimentaire : tels sont les projets-phares que les chefs d'Etat et de gouvernement devraient examiner en priorité, à l'occasion du lancement de l'union pour la Méditerranée (UPM). Un autre grand volet sera consacré à l'éducation et aux échanges culturels. Les questions liées au financement de ces projets, mais aussi favorisant le développement économique dans la rive sud, seront également abordées. L'objectif est de poursuivre les concertations engagées, afin que plusieurs de ces projets puissent être effectivement lancés et ouverts à la participation de tous les Etats intéressés à l'occasion du sommet de dimanche. Un secrétariat permanent, léger, devrait être mis en place à l'issue du Sommet, afin de suivre le déroulement des projets décidés par les chefs d'Etat et de gouvernement et pour préparer le prochain sommet, qui devrait se tenir tous les deux ans, dans un pays différent. La « valeur ajoutée » de l'union pour la Méditerranée devrait résider d'abord dans l'élan politique qu'elle devrait donner à la coopération autour de la Méditerranée et à la mobilisation des sociétés civiles, entreprises, collectivités locales, associations et ONG, indique-t-on dans l'entourage de l'équipe française chargée de la conception et du montage du projet.
