La majeure partie des mineurs arrêtés en janvier et février 2013 sont impliqués dans des affaires de vols et de coups et blessures volontaires, ont indiqué dimanche les services de la gendarmerie nationale.Intervenant lors d'une conférence de presse, le Directeur de la Sécurité publique au Commandement de la Gendarmerie nationale, le Colonel Mohamed Tahar Benaamane a indiqué que les services de la gendarmerie nationale avaient procédé à l'arrestation en 2013 de 410 mineurs dont la majorité sont impliqués dans des affaires de vol (32%) et de coups et blessures volontaires (24%).Les autres formes de criminalité auxquelles les mineurs sont mêlés concernent, selon le colonel Benaamane, l'atteinte à la pudeur (18 mineurs impliqués), la destruction et la dégradation de biens (13 mineurs), l'usage de stupéfiants (13 mineurs), la contrebande (9 mineurs) et l'association de malfaiteurs (4 mineurs impliqués).Concernant les mineurs victimes, l'intervenant a indiqué que les services de la gendarmerie nationale ont enregistré en janvier et février 2013 335 mineurs victimes parmi les 5.800 victimes enregistrées durant la même période.Les plus grandes proportions de mineurs sont victimes de coups et blessures volontaires (27%) suivi d'attentat à la pudeur (17%).Concernant le bilan de 2012, les services de la gendarmerie nationale ont indiqué que parmi les 77.050 personnes arrêtées impliquées dans différents types de criminalités, 2.778 mineurs étaient impliqués dans des affaires de vol ou de coups et blessures volontaires.Plus explicite, le colonel Benaamane a précisé qu'en 2012, 167 mineurs ont été arrêtés pour atteinte à la pudeur, 128 pour destruction et dégradation de biens et 118 pour usage de stupéfiants.Pour les mineurs victimes, 2.444 mineurs ont été victimes de différents types de criminalités parmi les 38.980 victimes enregistrées en 2012 dont les plus grandes proportions sont victimes de coups et blessures volontaires et d'atteinte à la pudeur.Dans ce contexte, le colonel Benaamane a fait savoir que la délinquance juvénile a enregistré une baisse sensible en 2012 comparé à 2011 grâce aux opérations de sensibilisation et de communication menées par les différents intervenants en direction de cette frange de la population dans le cadre des actions de proximité.Les dispositifs mis en place par la gendarmerie nationale spécialement pour la protection des mineurs à partir de 2011 ont contribué de manière significative à atténuer ce phénomène grâce au travail de prévention des brigades de protection de mineurs et de proximité des unités territoriales disséminées à travers le territoire national.
