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Le Maroc tente d'exploiter les évènements tragiques de Ghardaïa
Publié dans Ennahar le 21 - 03 - 2014

Au lieu de répondre à son humiliation par les autorités françaises, suite à de la convocation d'un haut responsable marocain en visite à Paris par la police dans le cadre d'une plainte pour torture dans les geôles du Makhzen, la diplomatie marocaine préfère s'attaquer à son éternel frère ennemi en se lançant dans de nouvelles provocations : une ingérence dans les affaires internes de l'Algérie.
C'est arrivé à Genève lorsque l'ambassadeur du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilal, s'en set pris à l'Algérie au Conseil des droits de l'Homme en évoquant les récents événements de Ghardaïa.
Celui ci a déclaré, mardi dernier, que “Ghardaïa en Algérie ressemblait à un champ de bataille avec ses maisons brûlées et ses magasins pillés”.
Le diplomate du makhzen a également estimé que la liberté d'expression en Algérie et bâillonnée, les journalistes persécutés et les télévisions fermés. Et d'ajouter que l'Algérie dénie le droit culturel et linguistique aux berbères de Kabylie qui vivent dans l'oppression.
Le Maroc serait à l'origine même de ces évènements tragiques qu'a connu Ghardaïa, selon un article publié sur le site du quotidien l'Expression en date du 11 mars. En voici le contenu:
La main de Mohammed VI
Un document officiel émanant du wali de Oujda établit l'implication du Makhzen dans les violences qui ont secoué la capitale du M'zab.
Ghardaïa était sur un volcan. Le pouvoir marocain n'a pas lésiné sur les moyens pour la réduire en cendres. Des révélations compromettantes ébruitées par certains médias font part de tentatives de provocations et d'incitations à la révolte. Un document officiel émanant du wali de Oujda, publié le 7 février 2014, établit l'implication du Makhzen dans les violences qui ont secoué la capitale du M'zab. Trois organisations locales implantées dans le Rif (région septentrionale du Maroc dont les principales villes sont Nador, Al Hoceïma, Berkane, Midar, Driouch et Melilla...) ont été destinataires de ce qui représente un véritable plan de déstabilisation de cette partie du territoire national. Les leaders de ces associations qui activent dans cette zone dominée par le commerce de la drogue avaient pour mission d'organiser une manifestation à la frontière algéro-marocaine (Zoudj Bghal). Elle avait pour objectif de donner un écho international à la crise de Ghardaïa afin de faire croire qu'elle est empreinte de violations du respect des droits de l'homme. Selon des médias de la presse écrite et on line qui ont répercuté ces informations contenues dans le document paraphé par le wali de Oujda, la date du 10 février aurait été retenue pour le déclenchement de ces hostilités. Ce haut fonctionnaire a, en définitive, retiré son feu vert aux «commandos» qu'il tenait sous sa coupe et qui étaient prêts à exécuter ce type d'opération. Quelles sont les raisons qui ont incité le responsable marocain à faire machine arrière?
Les informations distillées par la presse indiquent que la tendance à l'accalmie qui prédomine actuellement dans la capitale du M'zab aurait été déterminante et à l'origine du recul des autorités marocaines qui ont finalement estimé qu'une telle action serait pratiquement suicidaire et par conséquent, vouée à l'échec. Un revers qui en plus d'empoisonner davantage les relations entre les deux pays aurait rendu plus ridicules les campagnes de haine, les provocations, l'affaire des prétendues expulsions de réfugiés syriens par l'Algérie vers le Maroc, ou celle de l'expulsion, montée de toutes pièces, d'une délégation marocaine venue assister à un séminaire sur le terrorisme à Alger organisé par le Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (Caert). Comme elle serait susceptible de mettre à nu et jeté le discrédit sur la tentative du trône alaouite de supplanter l'Algérie dans les pourparlers de paix entre le pouvoir malien et la rébellion touarègue.
Le lien entre le Maroc et le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) étant avéré. Cette organisation terroriste sortie tout droit des laboratoires des services marocains avait pour mission de plonger toute la sous-région dans l'instabilité et l'insécurité afin de provoquer une intervention étrangère au Sahel. Sa tentative de déstabilisation du Mali étant de notoriété publique. Après avoir fait feu de tout bois, le Makhzen qui a déjà les deux pieds dans la gadoue en ce qui concerne ses relations avec l'Algérie avait déjà tenté une volte-face. «Nous sommes deux peuples frères qui devront faire la paix un jour ou l'autre.
L'Algérie est une nation soeur du Maroc avec laquelle nous partageons une éducation culturelle et familiale commune et des intérêts communs. Je crois en la paix et le Maroc continue à appeler à la réouverture de la frontière, afin d'assurer une meilleure coopération régionale», avait déclaré au site afrik.com. Mbarka Bouaïda, la ministre marocaine déléguée des Affaires étrangères après avoir accusé l'Algérie d'expulser des groupes de réfugiés syriens vers son pays.
Une accusation mensongère que le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, Amar Belani, n'a pas hésité à qualifier d'énième «opération d'intox qui trouve, tout naturellement, sa place dans la longue et regrettable série de provocations à l'égard de notre pays».
Une déclaration qui confirme que le pouvoir marocain n'hésitera pas à revenir à la charge à la moindre occasion. Sa tentative d'exploitation de la crise de Ghardaïa le confirme


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