Alger- Le milieu de terrain du Wifak de Sétif, Khaled Lemouchia, se confie dans cet entretien qu'il a accordé à Ennahar, immédiatement après son arrivée en Algérie venant de France. Celui-ci explique plusieurs points relatifs à son renvoi par le sélectionneur national Saâdane et les tentatives de certaines parties de l'écarter définitivement de l'équipe nationale. Lemouchia compte travailler beaucoup plus au sein de son équipe l'ESS afin de pourvoir reprendre sa place dans l'équipe nationale et surtout prendre part à la Coupe du Monde prochaine en Afrique du Sud. Pour commencer, comment va Khaled en ce moment ? Très bien, dieu merci. Tout va bien Vous semblez être disponible à reprendre la compétition avec le Wifak de Sétif après uen absence de plusieurs semaines ? Effectivement, je suis rentré hier au pays (entretien réalisé hier) après une période de repos avec ma famille qui est installée en France et aujourd'hui, je suis fin prêt pour reprendre la compétition avec mon équipe l'ESS. La longue période de repos était plutôt pour le côté psychologique après l'incident survenu en Angola et votre départ de l'équipe nationale. En fait, moi je refuse que mon départ de l'Angola soit considéré comme un évènement. C'est un sujet à qui on a donné plus d'importance qu'il ne mérite. Mon départ était pour des raisons particulières et spéciales, malheureusement, des parties ont voulu dramatiser les choses alors que c'était pour des raisons purement personnelles. Alors, peut-on connaître ces raisons personnelles ? La première chose que je voudrais que les lecteurs sachent à travers les pages d'Ennahar, c'est que Khaled Lemouchia n'est pas du genre à tourner le dos à l'équipe nationale pour des futilités ; celles rapportées par la presse qui tente de créer la discorde au sein de la sélection nationale. Tout ce qui est c'est que j'ai reçu un coup de fil urgent de la famille (que je ne suis pas obligé de dire), c'était la veille du match devant le Mali. J'ai alors demandé l'autorisation de quitter pour la France. J'ai été autorisé à partir par la FAF. On a raconté que votre départ était lié au fait que vous refusiez d'être sur le banc des remplaçants lors de la seconde rencontre contre le Mali après votre absence devant le Malawi ? Je démens cela catégoriquement et précise que lors de la réunion technique organisée par Rabah Saâdane avec les joueurs, avant la rencontre, mon nom était sur la liste de la composition de l'équipe qui devait affronter le Mali. Il n'y a aucune raison pour que je refuse d'être remplaçant alors que mon nom figurait sur la liste des joueurs titulaires. Ceux qui racontent ces mensonges n'ont jamais osé dire que mon nom n'était pas sur la liste qui devait jouer contre le Mali. Mais d'autres ont lié cela à votre refus du deuxième plan de tactique que Saâdane voulait appliquer et pour laquelle votre nom ne figurait pas sur la liste. C'est faux, je ne suis pas habilité à discuter la tactique adoptée par l'entraineur durant les réunions technique. Je respecte beaucoup les décisions de mon entraîneur et ne peux les discuter. Ce ne sont que des mensonges et des interprétations de ces parties qui veulent nuire à ma réputation et ternir mon image que ce soit avec l'équipe nationale ou avec le sélectionneur nationale Saâdane, surtout que notre relation et une relation forte que seuls nous deux nous comprenons. Pouvez-vous nous parler de cette relation ? En fait, je respecte beaucoup l'entraineur Rabah Saâdane qui est mon entraineur depuis le temps ou il occupait la barre technique au Wifak de Sétif. La relation qui me lie a lui est une relation basée sur le respect mutuel ; une relation de père et fils en quelques sortes. Alors, comment voulez-vous que je puisse faire quoi que ce soit qui puisse altérer cette relation ?