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Ould kablia: La bataille de l'informel doit faire l'objet d'une stratégie du moyen et du long terme
Publié dans Ennahar le 11 - 01 - 2011

- La situation est relativement calme. Il reste quelques petits incidents dans certaines wilayas comme Béjaïa, Boumerdès et Tlemcen où ça a repris. Les choses rentrent dans l'ordre et nous considérons plus ou moins que la page est tournée puisque nous avons commencé à réparer ce qui est réparable, en priorité les écoles et les établissements publics qui ont affaire aux citoyens - Quelle est la situation à l'heure actuelle (dimanche soir) ?
- La situation est relativement calme. Il reste quelques petits incidents dans certaines wilayas comme Béjaïa, Boumerdès et Tlemcen où ça a repris. Les choses rentrent dans l'ordre et nous considérons plus ou moins que la page est tournée puisque nous avons commencé à réparer ce qui est réparable, en priorité les écoles et les établissements publics qui ont affaire aux citoyens (APC, daïras). A l'heure actuelle, les choses rentrent dans l'ordre. Si je dis que les choses rentrent de l'ordre j'explique aussi que cela est dû probablement au manque de soutien de certains cercles qui avaient soufflé le chaud.
- Vous visez qui en parlant de certains cercles ?
- Vous les connaissez! Il y a des cercles politiques, c'est l'opposition. Il y a des cercles économiques: ceux qui sont touchés dans leurs intérêts dans ces histoires de commerce, de libéralisation, de resserrage des verrous. Tout cela ce sont des choses que fait le pouvoir et qui dérangent.
- En faisant le bilan hier, vous avez parlé de trois morts, plus de 800 blessés et un millier d'arrestations. Où en est-il ?
- C'est approximativement le même. On a relâché beaucoup de mineurs, avec évidemment procès-verbal de remise aux parents. Ce n'est pas une affaire qui est terminée pour ces mineurs. Ils sont sous observation pour l'avenir. C'est une mesure ordinaire, comme ça se fait dans tous les pays du monde. Les personnes impliquées dans des blessures graves, dans les attaques contre les citoyens relèvent de la cour criminelle. Elles vont être passées en flagrant délit.
- Vous avez parlé de récupération politique et on a vu une tentative ratée d'Ali Belhadj d'influencer des jeunes à Bab El Oued. Peut-on considérer que l'ex-FIS a définitivement perdu son audience ?
- Ali Belhadj travaille pour son propre compte. C'est une attitude qui est permanente chez lui. Il n'a pas attendu cette occasion pour se manifester. Tous les vendredis, il va au niveau d'une mosquée pour faire son petit cirque et de toute manière son audience est extrêmement limitée puisque à Bab El Oued il a été pris à partie par les jeunes, justement parce qu'ils ont vu qu'il voulait récupérer ce qui s'était passé déjà en octobre 1988.
- On peut donc considérer que la tentative venue de ce côté a échoué ?
- Elle a échoué totalement. Mais la récupération – on l'a vu dans la presse – beaucoup de responsables de certains partis ou de certaines associations disent qu'il faut considérer ces manifestations comme un rejet du pouvoir actuel et que seule une démocratie et plus de liberté, plus de participation des citoyens au champ médiatique, peuvent régler les problèmes. On en doute. S'il y avait un autre gouvernement que celui qui est en place il aurait peut-être eu des problèmes plus graves parce que les problèmes économiques et sociaux ne sont pas théoriques. Ce n'est pas la cité d'Isis, la cité idéale qui va les régler. Les problèmes sociaux, les problèmes économiques, la jeunesse, la démographie, l'emploi, les études, les diplômés au chômage; tout cela ce n'est pas en jouant sur des paramètres de démocratie et de liberté qu'on va les régler à notre avis. C'est une affaire de moyens financiers, de mode d'organisation. On a choisi un mode d'organisation au plan économique: c'est le libéralisme, c'est l'ouverture du marché mais un libéralisme à visage social avec des transferts sociaux extrêmement importants qui sont loin de ce peuvent faire beaucoup d'autres pays, même développés.
- Justement, à l'ombre de cette ouverture imposée dans les années 90 s'est développée une importante économie informelle. L'Etat va t il poursuivre son action pour maîtriser cette économie ou va-t-il marquer une pause ?
- Personnellement, j'ai toujours avancé l'idée qu'on ne peut engager que les batailles qu'on est sûrs de gagner. La bataille de l'informel doit faire l'objet d'une stratégie du moyen et du long terme parce que si l'on prend l'exemple de certains pays comme l'Italie, l'informel peut constituer une forme de croissance et participer à la création d'emplois. Le perdant dans l'informel ce n'est pas le pays en tant que pays, c'est le fisc. On va essayer de transférer graduellement tous ceux qui sont dans la rue, ceux qui n'ont pas de registre de commerce. L'informel ce n'est pas seulement ceux qui posent des paniers et des tablettes dans la rue. Il y a beaucoup de gens qui ont une existence légale avec un registre de commerce, avec un local et lorsqu'ils vendent et achètent sans facture, sans déclaration et que cela ne se retrouve pas au niveau de leurs comptes sociaux c'est de l'informel. On a essayé de le maîtriser il y a deux ans en imposant le chèque mais on a reculé car pour imposer le chèque il faut avoir des structures qui répondent, un nombre de guichets de banque, de poste ou de toute autre institution financière extrêmement important, il faut avoir une population qui sache utiliser le chèque. Et là, c'est nécessaire pour la transparence, c'est nécessaire pour la lisibilité. Mais est-ce que c'est réalisable tout de suite? Moi, je dis non. Ca viendra progressivement. Il faut d'abord voir les grandes transactions, d'un montant supérieur à un certain niveau pour qu'on puisse aller du plus élevé vers le moins élevé. La loi dit que les paiements supérieurs à 500.000 dinars doivent être réglés par chèque. Mais elle ne fixe pas de date. Le calendrier sera défini par la voie réglementaire. Ce que la voie réglementaire a fait elle peut le défaire et elle peut le corriger. Nous sommes en observation sur ce plan là.
- Est-ce que vous pensez que le Président de la République ou le Premier ministre aurait dû s'exprimer ?
- Je suis ministre de l'Intérieur, j'ai une responsabilité. Je me suis engagé sur les problèmes d'ordre public mais les problèmes politiques, je laisse le soin à ceux qui en ont la charge. Mais ce que les gens ne savent pas c'est que le Président de la République et le Premier ministre parlent en donnant des instructions à ceux qui sont chargés de gérer les secteurs. Le président de la République donne des orientations et de instructions au ministre de l'Intérieur pour les problèmes sécuritaires. Il donne des instructions au ministre du Commerce pour ce qui est de son secteur.
- Est-ce qu'il y a eu des actes terroristes pendant ces jours d'émeutes ?
- Au niveau des statistiques on n'a pas suivi mais nous on n'a pas arrêté. On a neutralisé des terroristes à Skikda. L'armée n'interfère pas dans les problèmes d'ordre public, notamment dans ces histoires de manifestations. Elle est sur ses positions au niveau des territoires où se trouvent des terroristes. Et lorsque l'information se présente, les militaires agissent comme c'est le cas à Skikda où il y a eu un terroriste tué, un arrêté et deux blessés ainsi que des armes récupérées. C'est une action qui était préparée sur informations.
- Est-ce qu'il y a eu une évaluation des dégâts provoqués par les émeutes ?
- Ce n'est pas encore fait mais ils sont immenses. Il y au eu des manifestants qui ont coupé des routes, ensuite il y a eu des agressions contre les services de police, les barrages de police, les agents de sécurité en service. Ils ont essayé d'attaquer les commissariats, les bâtiments publics d'une manière générale, les APC, les daïras, les établissements scolaires et surtout les banques. Il y a beaucoup de banques qui ont fait l'objet d'agressions pour voler l'argent. Heureusement, il n' y a pas eu de vol. Ils on attaqué également beaucoup de magasins et boutiques spécialisés dans la vente de montres, d'électroménager, de téléphones, d'informatique, de vêtements. Il y a des endroits où ils ont volé même des tables d'écoles. Mais il y a une constante: c'est Sonelgaz, c'est les impôts (pourtant, ils ne sont pas des sujets fiscaux), l'ADE. Ils ont voulu dans certaines régions paralyser l'action de l'administration en bloquant les sous-préfectures et les mairies. Ils ont attaqué des show-rooms de véhicules. Ce qui est grave et qui a été contreproductif pour eux c'est qu'ils ont également attaqué des personnes: des femmes ont été dépouillées de leur sac, de leur téléphone portable, des citoyens modestes ont été délestés de leur voiture.
- Est-ce qu'il y a eu des étrangers ou des biens d'étrangers visés ?
- Très peu. Il y a une agence de la BNP à Alger et une de la Société générale à Bejaia. Il y a eu Djezzy. Mais ils n'ont pas visé des étrangers en tant que personnes. Pour eux la Société Générale est une banque. Elle a été visée comme la BNA, la BEA, la CNEP ou la BADR. Mais il n' y a eu aucune agression physique contre un étranger.
- La génération des manifestants est formée par les jeunes nés dans les années 90, dans un contexte particulier de violence. Que faut-il pour qu'ils oublient le discours de haine dans lequel nombre d'entre eux ont été élevés ?
- Nous connaissons ce problème. Depuis le début des année 2000, nous savons qu'il y a une jeunesse qui est en train de constituer une génération tout à fait différente de celles qui l'ont précédée, avec les mêmes conditions de mal vie et les mêmes problèmes qu'ils considèrent comme insolubles pour leur avenir mais avec la différence qu'il y a chez eux une dose de violence plus importante qui est justement née de cette période qu'ils ont vécue lors de la décennie 90. Ils sont extrêmement nihilistes et pessimistes. Il y a des raisons que nous connaissons: le manque de loisirs, une scolarité perturbée, un milieu familial désintéressé, l'influence de la rue et des médias étrangers. Il y a des besoins différents des besoins des jeunes d'autres époques. Ils aiment toutes choses qu'ils ne sont pas en mesure d'acquérir autrement que par le vol, par la contrebande, le trafic de drogue. Ils ne trouvent pas de dérivatif dans la musique, le sport, les voyages. Leur univers c'est la rue de leur quartier.
- Mais que fait le gouvernement pour leur trouver ces dérivatifs ?
- Si je devais comparer le rapport de l'investissement pour la jeunesse par rapport au PIB on trouverait un pourcentage extrêmement important. Des stades sont construits, des piscines semi olympiques sont réalisées. Nous avons une vingtaine de stades gazonnés, une cinquantaine de stades de proximité mais le sport ne les intéresse pas beaucoup.
- Quelle a été le déclencheur des émeutes ?
- Beaucoup veulent les rattacher au renchérissement des prix, même la presse hostile au pouvoir. Maintenant, ils sont revenus sur ça. C'était juste l'occasion. Ces mouvements de violence, nous les connaissons épisodiquement. Aucun match, aucune compétition de football, qu'elle qu'en soit le résultat, ne se termine sans des actes de violence qui commencent au stade et qui se terminent dans les villes ou sur les routes. Donc, cette graine de violence a préexisté à ces évènements. Les familles qui sont touchées par la crise économique n'ont pas manifesté parce qu'elles savent que la crise du sucre et du l'huile n'est pas la première que nous connaissons et qui est due à une conjoncture extérieure. Nous avons vécu l'année où le prix du blé a atteint des sommets, la période de la crise du lait. L'Algérie a rapidement réagi. Elle a ramené les quantités qu'il fallait au prix fort mais elle a subventionné le prix au citoyen. Sur le sucre et sur l'huile, une affaire qui date de moins d'une semaine, nous étions en train d'étudier les formules pour enrayer la répercussion de cette hausse sur les ménages. Donc, nous gérons les problèmes économiques au fur et à mesure qu'ils se présentent, et ce n'est pas propre à notre pays.
- On reproche au gouvernement de verrouiller l'espace des partis politiques et des associations
- Moi, j'estime que les partis sont importants par le nombre de leurs militants. Pour la plupart, j'estime que leur impact sur la société est très faible. Aucun parti n'à une doctrine politique déterminée. Tous se ressemblent, tous chantent la même antienne, tous disent vouloir la démocratie, le développement, la croissance et le bonheur mais personne n'a les armes qu'il faut pour régler ces problèmes. C'est un gros succès que nous puissions nous appuyer sur les trois partis de l'Alliance présidentielle. De toute manière, il n' y a pas d'action à inventer. C'est le programme du président qui a été adopté. La mise en oeuvre se fait avec ses contraintes au niveau des études, de l'exécution, du suivi, de la gestion. Les organigrammes des administrations qui gèrent ce programme d'investissement de 280 milliards de dollars sont les mêmes que ceux des années 70. Aucune APC n'a un ingénieur, un urbaniste, un architecte, un ingénieur des eaux. C'est une génération d'hommes de métier qui est en train d'être formée. Quand on me dit qu'il y a deux millions d'étudiants, pour moi ce n'est pas un sujet de fierté. Ce n'est pas le nombre qui compte (…). Les Algériens n'aiment pas le manuel. Nous faisons appel à de la main d'oeuvre étrangère, dans le BTP, l'agriculture. Il faut réfléchir à cela.
- Comment la jeunesse algérienne est-elle vue par le gouvernement de son pays ?
- Nous ne condamnons pas la jeunesse dans sa totalité. Dans sa globalité, elle est saine. Nous avons 15 millions de jeunes, mais il n'y avait pas 15 millions de jeunes dans la rue. Nous avons aussi une population saine qui s'est opposée physiquement à ces évènements parce que tout le monde sait que l'Etat trouvera au final la solution. Nous avons augmenté les salaires de près de deux millions de chefs de famille depuis 2008. Mais l'Algérien est râleur et sur politisé. Ca fait partie des travers de la colonisation. Nous voyons bien les Français; ils sont râleurs et chacun s'imagine qu'il a un programme présidentiel dans la tête…
La tentative de récupération a échoué. Ceux qui disent qu'il va falloir encadrer ce mouvement et le canaliser se trompent lourdement. Le peuple algérien est un fleuve tranquille qui peut connaître des frémissements mais il revient à son lit. Le gouvernement garde espoir de mener sa politique, en y apportant les ajustements nécessaires et prioritaires. Mais la même feuille de route continue. S'il y a de nouvelles perturbations sur les marchés extérieurs nous les amortirons au fur et à mesure, avec des mécanismes que nous avons mis en application et que nous nous devons d'améliorer.
- Si vous permettez une question en dehors de ce sujet. Qu'est ce que vous pouvez dire de la menace terroriste sur la France dont deux ressortissants viennent d'être assassinés au Niger et quel est l'état de la coopération bilatérale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme ?
- En France, ils abusent un peu trop du principe de précaution. On active le plan Vigipirate pour un oui ou pour un non. Peut-être que la politique française à l'endroit de beaucoup de pays africains fait que les populations perçoivent négativement cette attitude.
Sur le plan bilatéral, la coopération marche très bien. Il y a des échanges d'informations, une écoute de part et d'autre. On ne se plaint pas. Mais de tems en temps il y a des désagréments qui sont causés par des déclarations, des jugements de valeur de quelques hommes politiques comme Kouchner. Les Algériens sont très chatouilleux sur leur dignité. Ils n'acceptent pas qu'on leur fasse la leçon ni qu'on fasse le moralisateur avec eux. Ceci dit, entre l'Algérie et la France, il n' y a pas de problème majeur. C'aurait pu marcher mieux. En tout cas, du côté de l'Algérie rien n'a été fait pour gêner le développement d'un partenariat et d'une coopération convenables.


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