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Abou Kheithama « Je ne rentrerais que les pieds devant »
Publié dans Ennahar le 10 - 02 - 2009

« Je souhaitais faire ses funérailles et l'enterrer près de la tombe de son père ». Avec ces paroles, nous a accueillit Fatima, la mère de Ben Titraoui Omar alias « Yahia Abou Kheithama » l'émir de Katibat El Feth, éliminé dans la nuit de mercredi passée. A la commune de Corso, 2 Km de la ville de Boumerdès, à Houche Brouk, ce trouve la cité Kedraoui avec ces habitations simples. Il ne nous a pas été difficile de trouver la maison où habitait Ben Titraoui. Nous avons rencontré la mère de Abou Kheithama qui nous a reçu dans le salon et commença à nous raconter sa tristesse sans même savoir qui nous étions.
Elle poussa un soupir lorsque nous la questionnions sur son fils. Elle nous a déclaré qu'elle était parti le voir à la morgue à Thenea. Il était le cadet de ses cinq fils et le plus aimé par elle. « Pourquoi me prive-t-on de son enterrement près de son père ? » demande-t-elle. « Je l'ai perdu lorsqu'il n'avait que 16 ans, il avait 16 ans à l'époque. J'ai toujours souhaité lui faire des funérailles ».
Nous voulons savoir sur son passé, elle nous dit « Mon fils Omar, le cadet de mes cinq fils étudiait au CEM de Corso. Vers la fin de l'année 93, j'ai perdu mon mari non voyant. Au début l'aîné de mes fils, Youcef, avait rejoint le Fis dissous ensuite les groupes terroristes. Ca a été le début des tourments pour la famille. Omar avait pensé à l'émigration mais comme il était mineur alors il a disparu. Depuis 93, je ne l'ai plus revu jusqu'à ce jour à la morgue ».
Son frère, un repenti qui a bénéficié de la loi sur la concorde civile.
Aïssa, le frère de Omar entra dans le salon. C'est un repenti de sept ans plus âgé que Omar. Il nous dit « J'ai rejoint le maquis en 93. Certains journaux avaient annoncé ma mort. Depuis le début de l'application de la loi sur la concorde civile, j'ai décidé de rentrer. J'étais parmi les premiers repentis ».
Là, la mère intervient en plaisant qu'elle n'avait pas assistée au mariage de son fils. Elle nous raconte « Lorsqu'il s'est rendu en 2000, il renra à la maison avec une femme et deux enfants. Il me dit c'est ma femme et mes deux fils, alors nous avons comprit qu'il s'était marié au maquis ».
« je n'ai pas vu mon fils depuis 16 années et dernier contact avec lui était en 2000 lorsque ses frères lui avaient demandé de se rendre dans le cadre de la concorde civile. Il leur avait juré qu'il ne rentrerait que dans un corbillard »
Sa sœur intervient : « il voulait épouser la fille de l'imam…qu'elle fille accepterait de l'épouser alors qu'il est un terroriste recherché ? »
Nous avons quitté la famille de Abou Kheithama qui, malgré la perte d'un fils, s'accroche toujouts à l'espoir de voir sa progéniture avoir un avenir meilleur »


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