La ville de Tizi-Ouzou croule sous des amas d'ordures. La cause : la grève entamée lundi dernier par les travailleurs du service de la voirie, suite à un appel de la cellule syndicale affiliée à l'UGTA. Cette grève, selon ces derniers, a été initiée à la suite du refus du P/APC de prendre en charge les revendications contenues dans une plate forme. « Le maire s'est engagé en présence du wali, de l'inspecteur général de la wilaya, du chef de daïra et de nos instances de prendre en charge nos doléances au bout de 30 jours à compter de la signature du protocole d'accord en date du 11 novembre 2011. Nous avons attendu et aucune solution n'a été apportée à nos problèmes. Ce qui nous a obligés à aller vers cette radicalisation de notre mouvement par une grève illimitée », dira Ahmed Boubchir, le secrétaire général de la section syndicale UGTA de la voirie. Le maire M. Naguim Kolli soutient que son administration a satisfait toutes les revendications « en matière de charte d'habillement, de médecine du travail qui entamera sa mission à partir d'avril, de la régularisation des salaires et arriérés de salaires qui n'attendent plus que le visa de contrôle financier ainsi que le renouvellement de l'outil de travail ». Enfin, il est à noter que l'APC a signé avec l'entreprise Nicolin El Djazair un contrat pour le ramassage des ordures ménagères et le lavage des trottoirs pour une durée de 5 années pour un montant de 57 milliards de centimes, soit un peu plus de 11 milliards par année.
