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Facebook marque son terrain
Réseaux sociaux
Publié dans Horizons le 25 - 04 - 2012

La concurrence est rude entre les deux géants du net, Google et Facebook. Alors que le réseau social Facebook ne désespère pas de s'immiscer dans le marché de la recherche sur Internet, c'est au tour de Google d'aller chercher son concurrent sur son terrain de prédilection : le réseautage social. C'est que, en effet, neuf mois après son arrivée, Google+ n'a toujours pas fait de l'ombre à Facebook, et Google a décidé d'en revoir l'interface dans le but de se donner plus de fonctions et plus de personnalisation. Pour cela, le réseau social s'enrichit d'une barre d'outils latérale que l'on peut personnaliser d'un simple glisser-déposer. On peut modifier l'ordre des icônes ou en masquer. Sur la droite, on trouve la liste des amis. Mais c'est du côté de Twitter que Google Plus lorgne avec la page Découvrir qui affiche les sujets les plus populaires ou le flux de personnes qui pourraient nous intéresser. La section vidéo-bulles s'enrichit de fonctions en temps réel (invitations, partages, affichage des plus populaires, etc.). Si ces changements apportent un plus, ils masquent cependant des mutations bien plus impactantes pour Google et initient un chantier bien plus ambitieux. Cette nouvelle version est donc caractérisée par une nouvelle mise en page qui redistribue les icônes sur le côté gauche Cette modification offre plus d'espace aux contenus additionnels sur la droite de la page, notamment les sujets chauds et autres pages de marque. D'autres modifications sont également proposées sur les différentes rubriques : • Des nouveaux profils, assez proches de la timeline de Facebook ; • Une nouvelle page Explore qui permet de consulter en un coup d'œil les contenus chauds ; • Une nouvelle page Hangouts pour décomplexer les plus réticents au vidéo tchat. Même si les modifications ne sont pas révolutionnaires, elles augurent tout de même une volonté de Google d'enrichir la plateforme de nouveaux services (ce n'est ainsi pas un hasard si la nouvelle barre de navigation verticale est configurable). Les différentes fonctionnalités proposées sont jugées « fort sympathiques » par des experts qui les trouvent « pas réellement différenciante de ce que nous connaissions déjà ». Là où Google+ peut par contre faire une vraie différence, c'est en exploitant les synergies avec les autres services, ceux utilisés par des milliards d'utilisateurs : • La recherche, le métier originel de Google a ainsi été connecté à G+ au travers de l'initiative Search, plus Your World ; • La messagerie Gmail, un service très populaire que l'on a tendance à sous-estimer ; • Android, le smartphone pourrait ainsi être le lien entre votre quotidien « physique » et les activités en ligne ; • Maps, en donnant plus de visibilité aux avis et recommandations ainsi qu'aux pages des commerçants • Chrome, en intégrant une couche sociale native au navigateur ou à l'OS... Clairement, le réel potentiel de Google+ réside dans sa capacité à unir les différents services de Google. Mais pour cela, il fallait faire évoluer les conditions générales d'utilisation, et c'est précisément ce qui a été fait en début d'année. En procédant à une unification des CGU (conditions générales d'utilisation) de ses différents services, Google a donné un cadre juridique plus sain et plus propice à une consolidation des données des utilisateurs pour enrichir leur profil et mieux les qualifier. Cette unification était prévue de longue date, ils ont d'ailleurs fait un gros effort de vulgarisation avec le mini-site Good to Know, mais tout s'est plutôt bien déroulé. Google+ n'est pas seulement un réseau social, c'est avant tout une "épine dorsale sociale" qui lie entre eux tous les services de Google, a expliqué le cofondateur du moteur de recherche, Larry Page, durant la présentation des résultats trimestriels du groupe, jeudi 12 avril dernier. Le grand avantage de Google+, a expliqué M. Page cité par le quotidien français Le Monde, est qu'il permet d'affiner les résultats de recherche et de personnaliser les autres services en fonction des connexions sociales de l'utilisateur. Depuis le lancement du service, Google a régulièrement minimisé le fait que Google+ est... un réseau social, préférant le décrire avant tout comme la pierre angulaire de son offre de services. Une démarche confortée par la grande harmonisation des règles de confidentialité des services Google - effective en mars, mais qui fait l'objet de nombreuses questions, notamment de la part de la Commission nationale informatique et libertés. Ces derniers mois, Google+ a fait l'objet d'importantes campagnes de promotion et d'investissement - le service a connu une mise à jour de sa maquette cette semaine, et les utilisateurs des services Google sont fortement incités à créer un compte. Avec un certain succès : Google+ revendique 170 millions d'utilisateurs, loin derrière les 850 millions de Facebook, mais un chiffre conséquent pour un service lancé récemment. Google affirme que sa stratégie n'est pas de proposer une expérience similaire à celle de Facebook, et que la comparaison ne fait pas sens. Au lieu d'attirer les utilisateurs sur son réseau social, le moteur de recherche affirme vouloir étendre son réseau social à
l'ensemble des pages Web, par le biais des boutons "+1" ou d'une offre personnalisée dans ses services. L'entreprise promet que de nouvelles fonctionnalités allant dans ce sens seront bientôt proposées sur Google+. Mais pour bon nombre d'experts, Google+ ne bénéficie pas du même engagement que son principal rival. D'après les données du bureau d'études marketing Comscore, « ses utilisateurs passent peu de temps sur la page d'accueil du service, et y publient beaucoup moins que sur Facebook, d'après les données compilées par, ce qui vaut au site d'être comparé à une "ville fantôme" dans la presse américaine ». Sans compter, également la farouche détermination de Facebook à ne rien céder sur ce terrain ; le géant vient de sortir son chéquier pour s'offrir une brique supplémentaire qui devrait lui maintenir sa suprématie. En effet, Facebook vient de racheter l'application Instagram pour un milliard de dollars. Ce sont Mark Zuckerberg via son compte Facebook et les fondateurs d'Instagram (Kevin Systrom et Mike Krieger) via leur blog qui ont directement annoncé la nouvelle. Une opération des plus importantes lorsque l'on sait qu'Instagram, après avoir conquis plus de 25 millions d'utilisateurs via l'Apple Store, débarquait il y a seulement quelques jours sur Android et que Facebook prépare minutieusement son entrée en Bourse. Un rachat qui n'est pas sans rappeler celui de Flickr par Yahoo (35 millions de dollars) en 2005. Tel un véritable tsunami, les réseaux sociaux ont été secoués par la nouvelle et ont vu s'abattre sur eux une déferlante de commentaires. Il n'a fallu que vingt petites minutes pour que "Instagram" vienne se glisser en tête des "trending topics" (Ndlr : thèmes les plus discutés sur Twitter) entre "Mark Zuckerberg", "Facebook" et "Milliard" . Une opération des plus logiques lorsque l'on sait l'importance que les photos ont prise aujourd'hui sur les réseaux sociaux. Elles viennent complètement habiller et illustrer les profils et mettent en perspective les identités. C'est notamment une des explications du succès d'Instagram. Cette application permet à quiconque, de manière très simple et très rapide de retoucher une photo ou une image et ainsi offre à chacun la maîtrise totale l'image qu'il veut donner de lui-même sur le web. Mais ce qui frappe les internautes, c'est la célérité avec laquelle la petite entreprise Instagram a acquis ses galons. La première version de l'application a été lancée le 6 octobre 2010 sur l'Apple Store. 18 mois plus tard, Apple l'a nommée application de l'année. Il suffira de seulement 12 mois supplémentaires pour qu'elle soit rachetée par le plus gros réseau social du monde, Facebook, pour une valeur de 1 milliard de dollars. Il s'agit véritablement là d'un énorme succès pour Facebook qui a toujours craint de finir comme MySpace : aux oubliettes. Mark Zuckerberg n'a certainement pas envie de voir son bébé réitérer les mêmes erreurs que le réseau social de Tom Anderson et Chris DeWolfe, ce qui explique notamment ces changements permanents. C'est aussi une victoire qui efface définitivement l'échec de 2008, lorsque Facebook a tenté de racheter Twitter, qui avait souhaité garder son indépendance. Enfin, c'est le moyen de faire d'une pierre deux coups : s'agrandir et avaler un probable futur concurrent comme l'est justement devenu Twitter, qui pourrait générer 260 millions de dollars de revenus en 2012. Il sera intéressant de voir la réponse des concurrents, notamment celle de Google, dans les jours à venir. Google qui avait justement depuis l'été dernier, dans ses cartons, imaginé un service équivalent à Instagram ("Pool Party"), qui n'a jamais vu le jour...

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