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« J'ai la nostalgie du Ramadhan d'antan »
Le mois sacré vu par... Moussa Touati
Publié dans Horizons le 25 - 07 - 2012

Moussa Touati perd-il ses habitudes durant le Ramadhan ?
Non. Mes journées sont tout à fait ordinaires. Etant de nature lève-tôt, je suis déjà à mon bureau aux environs de 9h30 pour recevoir des militants de mon parti. Je rentre à la maison vers 18h pour faire d'abord une petite sieste, avant de rompre le jeûne comme à l'accoutumée avec ma petite famille. Touati n'est pas du genre à succomber aux tentations culinaires, sachant même qu'en dehors du mois sacré, ça m'arrive de ne pas déjeuner jusqu'à 15 h passée. Le S'hour n'est pas ma tasse de thé. 00h30 maximum, je suis au lit après avoir accompli les prières de Tarawih dans une petite mosquée situé à Mohamadia.
Quels sont vos plats préférés ?
Je ne suis pas exigeant sur ce plan. Je suis anti-viandes rouges, car j'ai une préférence pour les viandes blanches. J'apprécie la chorba frik et tout ce qui est fait maison. Notre santé s'est dégradée à cause des produits industrialisés, notamment la volaille qu'on dope sans conscience avant de la soumettre à la consommation. Ce qui engendre de graves maladies. Je peux me contenter d'une petite salade verte. Côté sucreries, j'opte plutôt pour les gâteaux fait par ma conjointe qui est une excellente cuisinière. Je ne tolère pas attendre dans des files interminables pour acheter de la zlabia ou autres sucreries.
Avez-vous une petite nostalgie pour les Ramadhan d'antan ?
Oui, auparavant le mois sacré avait un goût particulier. Je garde en mémoire des journées ramadhanesques joyeuses et conviviales. On éprouvait du plaisir à se disputer pour avoir la meilleure place autour de la table et le meilleur plat. Selon ma mère, j'ai commencé à accomplir quelques jours de jeûne alors que j'avais seulement cinq ans, avant de l'adopter définitivement à l'âge de 12 ans à l'internat de Médéa où j'ai suivi ma scolarité. Aujourd'hui, j'essaye de perpétuer ces traditions au sein de ma petite famille, en restant modeste et égal à moi-même. Preuve en est : j'adore fréquenter les quartiers populaires, là où je fais mes courses quotidiennes. J'ai une petite préférence pour le marché de Douéra, la rue Tanger, Bach Djerah, la Casbas, El Harrach.
Force est de constater que le Ramadhan est devenu aujourd'hui synonyme de paresse et de torpeur...
Effectivement, les gens veillent jusqu'à des heures tardives de la nuit et, le matin, ils vont à leurs bureaux pour continuer à dormir au su et au vu de leurs responsables qui sont eux aussi complètement déboussolés par le jeûne. De plus, les travailleurs manquent de motivation parce qu'ils ne sont pas considérés à leur juste valeur. Ce n'est pas une question de compétence, car certains le sont mais ils ne travaillent pas. Le mieux serait de sacraliser la notion du travail exactement comme le font les mozabites qui sont de véritables exemples en ce sens. La foi commence par le travail qui est aussi considéré comme une sorte d'adoration de Dieu. Ce qui oblige à l'avenir d'imposer une certaine rigueur dans les milieux professionnels durant le mois sacré, en bannissant le favoritisme en termes d'emploi.
Quelle appréciation faite-vous de la politique de solidarité engagée durant ce mois ?
Je suis tout à fait contre la politique du couffin. On devrait investir dans de nouveaux postes de travail en vue de créer des richesses durables. C'est malsain de pousser les gens à la mendicité, au lieu de les aider à sortir dignement du gouffre. Dans un pays aussi riche, la solidarité peut se faire entre les citoyens eux-mêmes. L'Etat doit intervenir en assurant des débouchés pour cette frange vulnérable de la société.


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