Les éditions Enag, Entreprise nationale des arts graphiques, sont bien présentes à ce Salon. Mieux encore, c'est elle qui a organisé le Sila. Il y a toujours foule au niveau de leur rayon. Pourquoi cet intérêt ? Il est simple : chaque visiteur veut approfondir ses connaissances ou assouvir sa curiosité, ou encore redécouvrir l'histoire. Les éditions Enag offrent un large choix d'ouvrages. On notera par exemple la remarquable collection Anis « Nous et le colonel » de Mahieddine Amimour, « Le Royaume inconnu » de Rayan Chakib Nader, ou encore « Fragments de Sétif » de Hamouda Mansour. Notons aussi l'heureuse et noble initiative de présenter la publication du Livre Sacré. Tous ces livres sont disponibles à des prix abordables pour l'Algérien moyen. Quoi que l'on en pense, le Salon international du livre d'Alger est plutôt bien accueilli, d'après Farid Daâs, directeur de l'unité de distribution à l'Enag, qui indique que « c'est un bon pas pour l'avenir, notamment pour promouvoir la lecture. L'édition est aujourd'hui plus florissante qu'avant, néanmoins, il faut une tradition littéraire fortement ancrée ». En tout cas, cette maison d'édition a bien réussi dans son domaine et il est certain que ce succès sera un gage pour mieux élargir et confirmer cette vocation. A titre illustratif, cette maison d'édition a enregistré, durant cinq jours, une recette de deux millions de dinars algériens.
