Une correspondance dans laquelle l'instance, qui a noté la violation, selon elle, par l'administration des statuts de l'IHF, notament le non-respect de l'autonomie d'une fédération nationale et l'ingérence dans ses affaires. L'IHF » ne s'est pas contentée de cela. En effet, Mohamed Aziz Derrouaz a été écarté de sa commission des experts. Un coup dur pour le précurseur de la défense avancée. Il est accusé de freiner le développement de la discipline en Algérie, sachant qu'il a été le principal artisan de la décennie d'or du handball algérien. A trois mois du mondial qu'abritera l'Espagne, l'IHF vient de donner un ultimatum aux parties en conflit. Précisions de Tahmi Lors de sa visite à l'institut national de formation supérieur en sciences et technologie du sport à Aïn Benian, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, a précisé que le « MJS ne s'est jamais immiscé dans la gestion interne de la FAHB », mais la tutelle doit veiller à l'application des lois. Réagissant à la dernière lettre de la fédération internationale, le premier responsable du secteur a indiqué qu'aucune relation ne lie le ministère à l'IHF. « Nous n'avons de leçon à recevoir de personne. Les lois de la république doivent être respectées. De notre part, nous allons y veiller », dira—il. Abordant la reprise du championnat de handball messieurs, M. Tahmi a affirmé qu'il n'était pas au courant que la division une messieurs allait reprendre ce week-end. « Cette fédération travaille de manière anormale. Il n'y a pas de bureau fédéral. Malheureusement, la discipline est prise en otage. Que chacun assume ses responsabilités », souligne-t-il. Pour rappel, le MJS avait décidé le 18 octobre dernier de geler le championnat jusqu'à nouvel ordre. La tutelle avait justifié sa décision par le blocage qui persiste entre la fédération et les clubs contestataires par rapport à la formule de la compétition à 24 équipes. Bentorki (membre fédéral) :« Nous appelonsau dialogue » Contacté par nos soins, Fayçal Bentorki, membre du bureau fédéral de la FAHB, a signalé que la fédération n'a pas fermé les portes du dialogue et « ses responsables sont prêts à trouver des solutions ». « Nous appelons tout le monde à se réunir autour d'une table pour débloquer la situation. C'est ce que j'ai d'ailleurs dit au directeur des sports au niveau du MJS Mokhtar Boudina », nous a-t-il déclaré, hier. Concernant la dernière correspondance de l'IHF, notre interlocuteur a révélé que la FAHB ne restera pas les bras croisés dans le cas de sanction. « Nous allons défendre notre pays devant les instances internationales. Je souhaite que ceux qui sont à l'origine de ce différend cessent leurs actions, qui empirent les choses. Par rapport à M. Derouaz, ce n'est pas la faute à la fédération si la majorité écrasante avait voté contre lui lors des élections de l'IHF en 2008 », dira encore Bentorki. Au sujet du verdict du tribunal arbitral sportif, Bentorki a rappelé que la fédération l'a appliqué. « Nous avons déclaré un championnat à blanc. Outre cela, nous n'avons pas rétrogradé les clubs boycotteurs. En ce qui concerne les membres fédéraux exclus, je vous informe qu'ils n'ont pas eu gain de cause au niveau du même tribunal », conclut-il. Notons que la première journée du championnat , prévue, hier, ne s'est pas déroulée.
