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Chauffeurs clandestins : Lorsque le transport en commun vient à manquer
Publié dans Horizons le 07 - 07 - 2010

Photo : Fouad S. La non amplification du transport en commun et l'émergence de nouvelles cités dans un tissu urbain peu ou non desservi, a fait apparaître en force une activité illégale celle des chauffeurs clandestins.
Cette profession même si elle a toujours existé et s'est greffée aux chauffeurs de taxis légaux, elle connaît néanmoins un épanouissement sans limite durant la saison estivale marquée par une augmentation effrénée des déplacements des citoyens.
Les lieux de prédilection de ces chauffeurs sont les gares routières, les arrêts de bus notamment ceux en direction de l'aéroport d'Alger et les marchés informels d'El Hamiz et Doubaï (Bab Ezzouar), ou encore des stations improvisées dans les quartiers qui d'emblée deviennent leurs fiefs. A bord de leurs véhicules particuliers en stationnement ou déambulant en faisant tourbillonner un trousseau de clés pour attirer la clientèle, les chauffeurs clandestins proposent leurs services à des citoyens qui n'hésitent pas à utiliser ce type de transport et ne lésinent pas sur les dépenses. L'essentiel pour eux est de trouver un moyen de locomotion en mesure de les amener à destination sans désagréments. Au niveau du marché de Doubaï, les chauffeurs en poste à la sortie, accostent les clientes les bras remplis d'achats. Le prix varie selon la distance parcourue. Il commence à partir de 100 DA. Les citoyennes lorsqu'elles ne sont pas accompagnées, n'hésitent pas à débourser quelques dinars afin de rentrer chez elles après un long déambulement dans les différents magasins et étals. Un groupe de femmes quitte le marché les bras chargés de commissions. Le chauffeur clandestin est là. La négociation du prix est enclenchée, ça sera 100 DA pour la course, pourtant la cité est à 2 kilomètres de là. « Je suis contrainte de prendre ce taxi, je suis éreintée après plus de deux heures de lèche-vitrine et d'achat », dira l'une d'elles.
Même scène dans les artères de la capitale. Au niveau de l'arrêt de bus menant vers l'aéroport, sur le front de mer, ils sont stationnés non loin à quelques encablures seulement. Ces clandestins accostent les clients en particulier les voyageurs venus d'ailleurs reconnus à leurs imposants bagages. Le prix de la course est de 400 DA ou à défaut 100 DA par personne quand il s'agit d'un transport collectif. De quoi bien arrondir sa fin de mois, pour ceux qui ont déjà une autre activité. Bien qu'ils soient souvent inquiétés par les agents de police, ils sont plus actifs que jamais, en imposant une concurrence des plus rudes aux chauffeurs de taxi reconnus par la loi. Ils ont fini par s'imposer notamment sur les secteurs où le transport en commun privé ou public fait défaut. L'insuffisance des moyens de transport en commun dans les zones périphériques de la ville est également l'un des facteurs qui expliquent le développement du transport informel.
Salem est un sexagénaire qui s'adonne à cette activité depuis près de deux ans. Son itinéraire Alger-Centre (Aletti)-aéroport Houari Boumediène. «Ce travail me permet de subvenir aux besoins de ma petite famille. Ma retraite anticipée n'arrive plus à répondre à la cherté de la vie », explique-t-il. Consciente du manque à gagner avec les taxis clandestins, la Société de gestion de la gare routière d'Alger (Sogral) a mené au mois de mars de l'année en cours une campagne de sensibilisation auprès des voyageurs les conseillant d'éviter de prendre des taxis « clandestins ». Sogral a recommandé aux voyageurs d'utiliser les taxis identifiés donc conventionnés à la gare routière. Pour ce faire, la direction a demandé à l'association des chauffeurs de taxis d'assurer la disponibilité de taxis jusqu'à des heures tardives.


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