• Les efforts consentis par les pouvoirs publics pour améliorer le cadre de vie et surtout son image. La région a bénéficié ces dernières années d'une enveloppe financière conséquente justement pour prendre en charge l'environnement. La wilaya de Tizi-Ouzou croule depuis un certain temps sous les saletés au point où elle est devenue méconnaissable pour ceux qui la connaissaient propre et accueillante. Tous ceux qui ont connu la Kabylie par le passé, plus précisément la wilaya de Tizi Ouzou, n'en reviennent pas dès leur retour ou à chaque nouvelle visite dans cette région. En effet, la localité a perdu de sa verve et de sa splendeur pour prendre un masque hideux et agressif à la vue. La Kabylie n'es plus cette belle petite Suisse où il fait bon vivre. Elle a été salie pour ne pas dire souillée par ses propres enfants. Ces derniers semblent avoir perdu beaucoup des qualités et des vertus des anciens. Elle qui se vantait de sa beauté n'est plus qu'une décharge à ciel ouvert. Pas un village, pas une bourgade, pas une ville ni montagne qui n'échappe aux ordures et autres gravats offrant plus d'espace aux rongeurs et autres insectes malfaisants. Et ce malgré, bien évidemment, les efforts consentis par les pouvoirs publics pour améliorer le cadre de vie et surtout son image. Elle a bénéficié ces dernières années d'une enveloppe financière conséquente justement pour prendre en charge l'environnement. 838 millions de dinars ont été en effet consacrés à tous les projets ayant trait à l'environnement de la wilaya de Tizi-Ouzou. C'est ce qui ressort de la journée d'études organisée tout récemment par l'APW sur le sujet. Une enveloppe qui a permis la réalisation de centres d'enfouissement technique dans différentes localités (Tizi-Ouzou, Ouacifs et Draa-El-Mizan), de décharges contrôlées, la décontamination et l'éradication d'une grande décharge située à Boukhalfa. Un investissement qui vise à prendre en charge le traitement de 800 tonnes/an de déchets solides urbains, 300 000 tonnes d'ordures ménagères produites par les près de 1,2 million d'habitants. Cet investissement sera renforcé avec le nouveau programme quinquennal 2010-2014. Un plan qui a dégagé pour l'environnement une enveloppe conséquente aussi pour la réalisation de douze structures (huit décharges et quatre centres d'enfouissement technique), l'extension du CET de Oued Fali (Tizi Ouzou), de 15 déchetteries, une décharge contrôlée pour les déchets inertes et une unité d'incinération de 7000 tonnes/an de déchets hospitaliers liés aux activités de soins. Notons enfin qu'au cours de cette journée, il a été fait état des contraintes et oppositions récurrentes émanant des citoyens qui sapent toute entreprise d'amélioration du cadre de vie. Outre la forte densité de la population, le relief accidenté, les responsables en charge du secteur sont confrontés surtout aux objections des riverains quant à l'implantation d'espaces pour le traitement et le contrôle des déchets. C'est dire qu'il n' y a pas que les projets de gaz, d'électricité et d'AEP qui posent problème dans cette wilaya en matière d'oppositions.
