L'APN prend part à une réunion par visioconférence intitulée "Plateformes et initiatives pour l'autonomisation politique des jeunes"    Tissemsilt: mise en avant du rôle des acteurs de la société civile dans la lutte contre les fléaux sociaux    Utilisation de l'IA dans l'orientation religieuse et la fatwa: Belmehdi insiste sur la régulation    Basket-ball : Assemblée générale extraordinaire de la FABB le 30 août à Alger    Basket/Championnat arabe des nations: victoire de l'Algérie devant Tunisie (67-61)    10e Conférence mondiale sur la fatwa: Belmehdi rencontre nombre de représentants des pays musulmans participants    Wilayas du centre: ouverture des marchés de solidarité pour les fournitures scolaires le 20 août    Signature à Istanbul d'un mémorandum d'entente entre le SNEL et l'Association internationale des éditeurs de livres arabes    Cinéma: ouverture des candidatures pour représenter l'Algérie à la 98e cérémonie des Oscars    Dans les relations internationales n'existent pas de sentiments mais que des intérêts    « L'histoire retiendra car le silence est une sorte de trahison »    CHAN 2024 : match d'application pour les remplaçants    Traversée de la Baie d'Alger : Cent-quatre-vingt-neuf nageurs engagés dans la 3e édition    La JS Bordj-Menaïel traverse une mauvaise passe    Lancement d'une session de formation    L'Algérie s'oppose fermement au projet sioniste    Arrestation de deux suspects impliqués dans une agression à l'arme blanche contre un individu à Oum El Bouaghi    Opération d'embellissement des quartiers de Sidi Lakhdar    Trois corps sans vie repêchés à la plage de Bahdja-Ouest    Les véritables enjeux énergétiques et géopolitiques de l'opération de nettoyage ethnique    Caroline Mécary pulvérise la propagande israélienne et fait taire un ex-agent du Mossad    Une région au passé glorieux    Incendie maîtrisé à la mosquée-cathédrale de Cordoue, chef-d'œuvre de l'architecture islamique    Bengrina appelle à une position ferme contre l'entité sioniste et ses crimes continus    Accidents de la circulation: 50 morts et 2180 blessés en une semaine    Paiement en ligne de la taxe carburants pour les voyageurs par voie terrestre    Hidaoui reçoit les délégations participant à la 24e Conférence des scouts arabes    Sahara occidental occupé: le CASO exhorte la France à respecter "scrupuleusement" le droit international    Le HCDH condamne l'assassinat de six journalistes à Ghaza par l'entité sioniste    Le président du HCI prend part au Caire à la 10e Conférence mondiale de Dar Al-Ifta d'Egypte    Foot/Algérie : séminaire d'avant-saison pour les arbitres d'élite à Oran    Le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations appelle les investisseurs industriels à déposer leurs programmes prévisionnels d'importation avant le 20 août    La rue d'un village italien pavée de 3000 livres    Boudjemaa met en avant les réformes structurelles et la modernisation du système judiciaire    Abdelmadjid Tebboune préside la cérémonie    Le président de la République honore les retraités de l'Armée et leurs familles    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Hilarant !
« Zewadj ou Lawedj » à la salle El Mouggar
Publié dans Horizons le 17 - 02 - 2013


Le public qui a assisté, jeudi dernier au soir, à la générale de la pièce « Zewadj ou Lawedj » de Souad Sebki et Yazid Sahraoui, a eu droit à une heure et demie de rire. Le jeu des deux comédiens ainsi que la thématique traitée étaient autant de signes annonciateurs d'une réussite certaine. La pièce, hilarante, traite avec humour et sarcasme des problèmes inhérents au mariage dans notre pays. « Zewadj ou Lawedj » s'ouvre avec un air de fête. Le couple, Mabrouk et Mabrouka, traverse la salle, à la surprise du public. Il ose même un pas de danse. Ils sont heureux de leur nouveau statut. Mais le bonheur est éphémère. La réalité les rattrape. Le couple qui loue une chambre d'hôtel pour y passer la nuit de noces, veut à tout prix fuir la poisse et les gens malintentionnés. La chambre est presque nue : une petite table sur laquelle trônent un panier de fruits, une bouteille d'eau, un jus et deux verres. Mabrouka rentre, la première. Mabrouk, lui, est retenu par une nuée d'invités. Il rejoint enfin sa femme. Elle est d'une timidité presque maladive et n'arrive pas à parler à son époux, timide lui aussi. Mais au prix de grands efforts, il réussit à lui faire arracher quelques phrases. La discussion commence avec, en filigrane, une véritable radioscopie des contraintes et des entraves auxquelles fait face la jeunesse. Avec finesse et humour, les deux comédiens évoquent crise de logements, chômage, promiscuité et poids des traditions. Situation matérielle oblige, le couple, au lieu de fêter comme il se doit sa première nuit, se retrouve, la mort dans l'âme, à se disputer et à s'accuser au risque de se séparer. Mais la goutte qui a fait déborder le vase, c'est lorsque la femme découvre que son époux est manchot. Le gant avec lequel le jeune homme cache son handicap tombe. Sa femme n'en revient pas. Elle n'arrive pas à comprendre pourquoi son mari lui a caché une telle chose. Le public comprendra lorsque celui-ci commence à en parler. Son handicap est à l'origine de ses échecs sentimentaux et ses projets de mariage. Mabrouk et Mabrouka, après maintes réflexions, décident de vivre ensemble et de fonder un foyer. La pièce de Souad Sebki est une réflexion, une critique et un cri contre une société qui a tendance à souvent faire de la femme un être mineur, un monde qui ne se soucie pas des malades et de ceux qui se situent au bas de l'échelle sociale. Ce n'est pas un hasard si la scène la plus marquante de la pièce est incontestablement celle où la comédienne pointe une société qui juge négativement la femme, qu'elle n'hésite pas à désigner à la vindicte à la première occasion, alors qu'elle s'arrange à ne rien dire qui fâche quand il est question de parler de l'homme, malade ou handicapé. Le public n'a pas arrêté de s'esclaffer, d'autant que la pièce, écrite en arabe populaire, n'a pas manqué d'humour, de gestuelle et de mimique propres aux deux comédiens.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.