La démarche engagée par le gouvernement en matière de réformes économiques a été saluée, hier, par le Forum des chefs d'entreprise (FCE) qui l'a qualifiée de « pragmatique, réaliste et porteuse de progrès ». L'approche du gouvernement « est pragmatique, réaliste et porteuse de progrès pour notre pays », a affirmé le FCE dans un communiqué rendu public quelques jours après la rencontre qui avait regroupé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et une délégation du Forum, conduite par son président Reda Hamiani. Le FCE avait réitéré à cette occasion son « adhésion à la politique actuelle en matière économique, conduite par les pouvoirs publics », confirmant sa « disponibilité à travailler sans relâche à son succès », indique un communiqué. Le Forum s'engage, selon le communiqué, à œuvrer à appliquer « rapidement et correctement » les modes opératoires qui demeurent la grande difficulté entre la conception des textes et leur application sur le terrain. Sur l'ensemble des questions abordées lors de la rencontre, le Premier ministre a « été attentif et nous a fait le privilège de ses orientations », s'est-il réjoui en proposant, à cet effet, « d'institutionnaliser » ce type de rencontres visant à faire une évaluation des actions engagées et surtout des résultats obtenus, selon la même source. L'investissement a été la grande question abordée lors de la rencontre qui a été l'occasion pour débattre de deux déterminants du gouvernement, à savoir « tout mettre en œuvre pour produire localement, en organisant des synergies permettant de tirer profit du potentiel existant, en aval et amont », a-t-il précisé. Mais les efforts en la matière sont également à accomplir de façon « volontariste » par les entrepreneurs algériens afin qu'ils « assument leur part dans le développement », a souligné le premier responsable du FCE. La rencontre avec M. Sellal est en fait une traduction dans les faits d'une « politique d'ouverture et de dialogue entraînant l'adhésion des chefs d'entreprise au programme de développement ». Elle a surtout permis « d'avancer sur l'évaluation de toutes les questions ayant une incidence actuelle sur le fonctionnement de notre économie », affirme le FCE.
