« La réalité de la santé en Algérie à la lumière des défis actuels », Ctel est le thème d'une conférence-débat organisée, hier à Alger, par le Front des jeunes démocrates pour la citoyenneté (FJDC). Les organisateurs ont entamé cette conférence par la projection d'images montrant « l'état de dégradation » dans lequel se trouvent nos hôpitaux et surtout la mauvaise prise en charge des malades. Le président du FJDC, le docteur Ahmed Gouraya a déploré cette situation en l'incombant à la tutelle qui, selon lui, n'a rien fait pour remédier à cette situation. Il estime que le secteur de la santé est malade et a besoin en urgence d'une prise en charge, . Abordant l'état de santé du président de la République, Gouraya a qualifié la communication de mauvaise. Pour lui, « Bouteflika est le président de tous les Algériens et les Algériens ont le droit d'être informés sur son état de santé ». Il enchaîne son intervention en répondant à ceux qui appellent à l'application de l'article 88 de la Constitution : « ils n'ont pas grande connaissance sur ce que prévoit la Constitution ». Au sujet des candidatures au poste de président de la République, le président du FJDC a signalé que la loi fondamentale est claire à ce sujet : « il faut que le candidat ait uniquement la nationalité algérienne ». Sur la situation internationale, le Dr. Gouraya a mis en garde contre le nouveau colonialisme qui cible les pays arabes. « Ce qui s'est passé en Tunisie, en Egypte, en Libue et en Irak peut arriver en Algérie », affirme-t-il.