L'Algérie n'a aucun problème pour l'exploitation du gaz de schiste. Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, l'a confirmé, lundi dernier, en marge de sa visite d'inspection dans les wilayas de Bouira, M'sila et Médéa. Selon lui, la promulgation récente de la loi sur les hydrocarbures, fruit de concertations entre les départements de l'Energie, des Ressources en eau et de l'Environnement, confirme que l'Algérie a souverainement décidé d'opter pour l'exploitation du gaz de schiste. Le ministre a souligné qu'il s'agit d'une option stratégique décidée par l'Algérie. « Cette option fait partie de la stratégie énergétique du pays », a-t-il précisé, affirmant que l'Algérie a des réserves importantes et qu'il n'est pas question de discuter de l'opportunité d'une telle option. Selon M. Necib, le département des Ressources en eau a toutes les raisons et les garanties pour soutenir cette option. Concernant l'utilisation rationnelle de l'eau dans les différentes étapes d'exploitation du gaz, et le risque de contamination ou de pollution des eaux souterraines, M. Necib a tenu à souligner que de telles opérations nécessitent « le recours aux eaux recyclées n'ayant aucun impact sur la santé et le bien-être des riverains ». « D'autant plus, a-t-il expliqué, que dans le contexte algérien, le gaz de schiste ne sera pas exploité dans des zones urbaines mais au fin fond du désert. Son exploitation ne posera aucun problème », a-t-il rassuré.