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La voie diplomatique s'impose
Syrie
Publié dans Horizons le 11 - 09 - 2013


Il apparaît de façon explicite que la rébellion ne mérite pas forcément le statut de l'ange au-dessus de tout soupçon, lorsque le régime de Bachar al Assad est diabolisé et accusé de tous les maux. Cette vision manichéenne, qui prévaut largement dans le conflit syrien, a été confondue par le témoignage implacable de l'enseignant belge, Pierre Piccinin, enlevé en Syrie par des rebelles au mois d'avril et libéré, dimanche, avec le journaliste italien Domenico Quirico, affirmant aux médias belges que le gaz sarin n'avait pas été utilisé par le régime de Bachar al Assad dans la banlieue de Damas. De retour sur les lieux de cette grande tragédie, la commission d'enquête, dirigée par quatre juristes internationaux, est formelle : des « crimes contre l'humanité » ont été commis par les forces gouvernementales, comme l'ont été les « crimes de guerre » par la rébellion. Le rapport, qui s'applique à la période allant du 15 mai au 15 juillet 2013 », appelant au jugement des auteurs de ces violations et de ces crimes, sera adressé au Conseil de sécurité. La thèse du « crime chimique » attribuée exclusivement au régime syrien bat de l'aile. L'ambassadeur russe en France, Alexandre Orlov, enfonce le clou.« La Russie ne fournit pas d'armes chimiques à la Syrie, puisqu'elle a signé la convention d'interdiction », a-t-il fait valoir sur les ondes de la radio France Inter. Il a ajouté que « plusieurs pays, dont l'Union soviétique, l'Allemagne et la France » ont, par contre, fourni ces armes chimiques. Ainsi, il est maintenant admis que seule la solution politique laisse entrevoir les chances d'un règlement de la crise. La voie royale de la solution négociée s'impose. Face à la fronde du camp des sceptiques, se recrutant dans les rangs démocrates anti-guerre et des ultras républicains du Tea Party, Obama est submergé par la déferlante du « non ». Au Sénat, chaque jour apporte de nouvelles défections dans les rangs démocrates. A l'heure où le président s'exprimait mardi, seuls 24 sénateurs s'étaient déclarés favorables à des frappes, 29 étaient opposés et 47 restaient indécis. A la Chambre des représentants, la pente est encore plus raide : 181 représentants, selon le New York Times, et 149, selon le Washington Post, sont hostiles à une intervention, et des dizaines d'autres penchent vers le non. A gauche, l'option diplomatique est la chose la mieux partagée. « Je suis heureux que les Etats-Unis et d'autres pays recherchent une stratégie diplomatique internationale », a lâché le sénateur Jeff Merkley rejoint par un autre représentant démocrate opposé aux frappes, Charles Rangel, qui a applaudi la décision d'Obama « d'attendre et de rechercher l'aval du Congrès ». Dans son discours à la nation, la carte de l'union sacrée est ainsi brandie. « Je demande à mes amis à droite de réconcilier leur engagement en faveur de la puissance militaire américaine et l'absence d'actes lorsqu'une cause est aussi juste. Et à mes amis à gauche, je demande de réconcilier leurs convictions en faveur de la liberté et de la dignité pour tous », leur a-t-il lancé. Le forcing d'Obama n'écarte pas l'option militaire pour maintenir la pression et faire « passer un message à Bachar al Assad d'une magnitude qu'aucun autre pays ne peut envoyer ». Elle est viscéralement combattue par Moscou opposée à la résolution française faite « dans la précipitation » et jugée « inacceptable ». Le président Poutine a affirmé à la télévision russe qu'« il est difficile de contraindre la Syrie ou un autre pays à se désarmer de façon unilatérale s'il y a une action militaire en préparation contre ce pays ». Si Damas s'est déclaré prêt à renoncer aux armes chimiques, rien ne justifie l'étrange dilemme d'Obama et de Hollande, rappelant leur préférence pour « une solution politique », et mobilisés pour « maintenir ouvertes toutes les options sur la Syrie ».

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