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« Ce n'était pas un gouvernement de propagande »
Réda Malek au sujet de la création du GPRA
Publié dans Horizons le 17 - 09 - 2013

Le 55e anniversaire de la création du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) a été commémoré, hier, par l'association Machaal Chahid, au centre de presse d'El Moudjahid, avec l'organisation d'une conférence historique, animéé par l'ancien membre de la délégation FLN pendant les accords d'Evian et ex-chef de gouvernement, Reda Malek.Y ont assisté, les ministres de la Communication et des Affaires étrangères, respectivement Abdelkader Messahel et Ramtane Lamamra, l'Ambassadeur de Chine à Alger ainsi que des personnalités historiques. Le conférencier entame sa communication détaillée de l'événement en affirmant que « la création du GPRA, le 19 septembre 1958, au Caire, est un événement grandiose qui a consacré la renaissance de l'Etat algérien. Un Etat qui s'est éclipsé de la scène internationale pendant 120 ans. Un Etat complètement disparu. Donc, un événement aux dimensions multiples qu'on ne peut oublier ». L'importance de cet événement réside, expliquera le conférencier, dans le fait que « c'était difficile de créer un Gouvernement dans un pays colonisé, à la merci de 800.000 soldats français, sans compter les milices européennes, armées par le gouvernement de Guy Mollet ». Mais, « la conviction et la détermination du peuple ont fini par prendre le dessus », souligne-t-il.Après le piratage de l'avion transportant des dirigeants de la révolution, le 23 octobre 1956, la France avait considéré que la révolution a été décapitée, mais, souligne l'orateur, « les Français n'ont pas compris que la révolution était enracinée dans le peuple ». M. Reda Malek fera savoir dans son exposé que « Hocine Ait Ahmed écrivait à partir de la prison, au Comité de coordination et d'exécution (CCE), qui était le commandement suprême de la révolution, des lettres où il conseillait la nécessité de créer un Gouvernement en guise d'interlocuteur avec la France. Car, celle-ci estimait qu'il n'y avait pas d'interlocuteur avec lequel elle pouvait négocier ».
« L'indépendance ou rien »
La Création du GPRA, pour l'ancien chef du gouvernement, avait une double signification. Il s'agissait, en premier lieu, de l'idée de l'indépendance « acquise » puisque, pour la révolution, l'Algérie est déjà indépendante, dira le conférencier. « Ni autonomie ni intégration, et cela, De Gaule l'avait compris ». En second lieu, De Gaule proclamait, une année après (septembre 1959) le recours à l'autodétermination, à savoir le choix du peuple. « Pour le GPRA, l‘autodétermination est déjà acquise par les luttes et que le référendum n'est qu'une confirmation », tient-il à préciser. Pour ce témoin et acteur de la révolution, le GPRA n'était pas un gouvernement en exil, ou créé pour faire de la propagande. « C'était un gouvernement issu organiquement du développement de la lutte du peuple algérien, de son unification et de sa détermination. C'était la consécration de quatre ans de guerre ». L'Irak, la Yougoslavie, la Chine et le Ghana faisaient partie des premiers pays à reconnaitre le GPRA, rappelera le conférencier précisant que « du côté du camp socialiste, il y eut des reconnaissances de facto. La reconnaissance officielle et formelle par l'Union soviétique n'est venue qu'après le cessez-le feu ». Le GPRA s'était installé au Caire avec une administration centrale composée de cadres, à l'instar de Mebrouk Belhocine, Saad Dahlab, Mohamed Harbi et Toufik Bouatoura. Des missions à l'étranger ont été également dépêchées pour faire connaître et expliquer la cause algérienne, a indiqué M. Malek. Il explique à ce propos que « l'information et la diplomatie allaient ensemble. Il s'agissait de s'ouvrir au monde extérieur et d'expliquer les motivations de notre révolution. Pour que les gens vous appuient, il faut leur expliquer ; ils ne peuvent deviner ce que vous voulez. Ceci, l'Algérie révolutionnaire l'avait compris dès le départ. Le déclenchement du 1er novembre avait pour but de briser cette conjuration du silence qui entourait l'Algérie ». Sur la lancée, il ajoute que « la France ne voulait pas qu'on parle de l'Algérie. Pour elle, c'est un département français, et puis c'est tout. Donc, il fallait casser ce complot permanent contre l'Algérie. L'information était à la base. Il fallait informer l'opinion mondiale. Si les actions héroïques qui avaient lieu sur le terrain n'avaient pas de prolongement politique et d'explications, ça n'aurait pas marché ». Le conférencier cite, comme personnalitéss ayant joué pleinement leur rôle dans ce domaine, Mhamed Yazid, Tayeb Boulahrouf et Fatih Bouayad. Ce dernier, raconte Réda Malek, a réussi à déjouer les plans de Malraux en Amérique Latine, en parvenant à convaincre des pays, comme le Brésil et l'Argentine, de la justesse de la cause algérienne.


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