Le chorégraphe croate Pavlic Rajko qui effectue en ce moment une résidence de danse durant dix jours à destination des jeunes danseurs algériens dont la pièce chorégraphique sera présentée au dernier jour du 5e festival culturel international de danse contemporaine, a animé une conférence de presse à la bibliothèque du palais de la culture Moufdi Zakaria, autour de la poésie ethnique et la danse contemporaine. Pavlic Rajko estime la danse contemporaine se veut avant tout poétique, elle est différente du ballet. La danse contemporaine n'est pas aussi figée et rigide. Elle est plus libre et poétique. Il enchaine sur un autre registre, celui de la danse contemporaine en Croatie. Je viens d'un petit pays qui vient d'adhérer à l'union européenne. C'est un pays qui est confronté au problème de la globalisation. D'autre part, les pays sont reliés par cette mondialisation et d'autre part tous les mouvements de danses sont identiques au vu des thèmes traités. Il évoquera, par ailleurs son expérience de l'année dernière lors de la tenue de la 4e édition du festival culturel international de danse contemporaine, il s'est rendu compte que les danseurs algériens sont de belle performance. Cependant, il est étonné de ne pas trouver des danseurs versés dans la danse contemporaine en Algérie. J'ai rencontré plusieurs danseurs qui ont une expérience certaine dans leur univers mais pas dans la danse contemporaine, témoigne-t-il.
