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« La wilaya aura le plus grand nombre de sites et monuments classés »
Righi Khellaf, directeur de la culture de Bejaïa
Publié dans Horizons le 23 - 02 - 2014


Comment se porte la culture à Bejaïa ?
Bejaïa est une wilaya qui avoisine le million d'habitants. Vue sous l'angle de l'histoire et de ses traces, de son patrimoine matériel et immatériel, on peut dire que la culture s'y porte bien. Bejaïa dispose d'un nombre important de sites et monuments, mais aussi d'artistes, qu'ils soient chanteurs, plasticiens, sculpteurs, écrivains, poètes, ainsi qu'un nombre considérable d'associations culturelles, qui dépasse les 400. On voit donc le bouillonnement. Reste la question des infrastructures. On ne peut pas faire revivre les expressions de ce patrimoine s'il n'y a pas des espaces dédiés. Bejaïa dispose déjà d'un théâtre régional, d'une cinémathèque, d'une maison de la culture et un nombre important d'investissements sont engagés dans le secteur.
Quelles sont, justement, les grandes infrastructures culturelles en chantier ?
Je citerai la grande salle de spectacles inscrite depuis 2012, mais nous peinons à localiser un terrain d'au minimum 10.000 ha. Il faut le trouver, car c'est une opération inscrite à Bejaïa-ville, on ne peut pas la déplacer sans l'accord du ministère des Finances. Nous avons aussi le musée archéologique et l'école de formation musicale. Ces trois projets sont inscrits en études, pas en réalisation. Au jour d'aujourd'hui, nous avons 31 opérations en cours, dont deux sont centralisées, à l'indicatif du ministère de la Culture. Ce sont le musée archéologique, une opération inscrite en 2013 qui souffre aussi de la disponibilité d'une assiette foncière, et l'annexe du Centre national de recherche préhistorique et anthropologique (CNRPH) pour lequel un site a été retenu du côté de la commune de Melbou. Reste le démarrage de l'étude. Pour les 29 autres projets, 3 sont gérés par la direction de l'urbanisme et de la construction, à savoir la rénovation et l‘équipement du théâtre régional et de la cinémathèque, des opérations qui arrivent à achèvement mais qui datent toutefois de 2006, et la réhabilitation de la salle de cinéma d'El Kseur, dans le cadre d'un programme spécial réparation des dégâts causés par les intempéries. Il y a également le mausolée cheikh Aheddad, dont l'opération d'investissement est gérée par la direction du logement et des équipements publics (DLEP). Chaque année, nous avons l'inscription de quatre opérations. Il y a 12 opérations pour les années 2012, 2013 et 2014. Les autres, je les ai trouvées déjà inscrites à ma prise de fonction. Je citerai une étude sur Bordj Moussa qui traînait depuis 2003 et que j'ai clôturée, parce qu'elle est aujourd'hui achevée. Sur les 25 opérations, certaines ont démarré et d'autres souffraient de plusieurs problèmes. Je vais commencer par les opérations que nous avons pu lancer à partir de 2011, comme celle visant à effacer les dégâts causés par les intempéries au niveau de la maison de la culture. L'opération va être clôturée incessamment. C'est une opération de 2008 et elle a vu le jour en 2011. Elle était gérée auparavant par la Duch. Nous avons pu aussi dynamiser un projet qui me tient à cœur, à savoir la bibliothèque principale de Bejaïa, que nous avons démarré en juin 2013. C'est un projet de 2010. Les travaux progressent. Il y a également le projet du siège de la direction de la culture, parce que les locaux actuels sont vraiment exigus et c'est un handicap pour l'efficience de son fonctionnement. On trouve parfois six à sept fonctionnaires dans un bureau qui ne dépasse pas les 15 mètres carrés. Cela nous a conduits à accélérer, malgré les contraintes rencontrées, la réalisation de ce projet et, dans 18 mois, on réceptionnera le futur siège de la direction de la culture. On a également obtenu, une fois clôturée l'étude, l'inscription des travaux de restauration de Bordj Moussa que nous avons pu démarrer. Récemment, cependant, nous avons été obligés d'établir un ordre d'arrêt des travaux, parce qu'il y a un écran d'exposition qui a été réalisé dans le cadre de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique », et placé dans ce musée pour faire profiter la population de cette exposition. Aujourd'hui, nous peinons à trouver un lieu où le transférer pour que nous puissions reprendre les travaux de restauration.
Quels sont les territoires qui bénéficient de tous ces projets ?
Je dirai que sur les 26 projets, plus de 50% concernent uniquement la commune de Bejaïa et touchent au patrimoine, aux monuments historiques. Ce constat nous a conduits, dans le cadre du quinquennat 2015-2019, à réfléchir aux autres localités et à inscrire à leur profit des projets. Je citerai Akbou pour laquelle nous avons inscrit deux opérations relatives à la réalisation d'une bibliothèque urbaine, dont l'étude est attribuée, et cette année nous avons obtenu l'inscription des travaux, les équipements et l'acquisition d'ouvrages. Même chose pour Amizour. Nous avons pu inscrire une opération complète (étude, suivi, réalisation, équipement et acquisition d'ouvrages). Nous avons saisi dernièrement le président d'APC à travers le chef de daïra pour dégager une assiette foncière pour démarrer l'étude de celle-ci, et on sait très bien qu'avec tout un pôle universitaire à Amizour, une bibliothèque s'impose. Nous n'avons pas oublié le mausolée d'Akbou, dont l'étude a été inscrite en 2013. On n'a pas pu démarrer les travaux à cause du montant de l'AP. Même chose pour la forteresse de Temzezdekt d'El Kseur, et pour le pont aqueduc de Toudja. Les montants étaient très insuffisants, chose qui nous a conduits, au cours des arbitrages de 2013, à demander des réévaluations et on les a obtenues. Les cahiers des charges sont même passés au niveau du comité des marchés et nous lançons incessamment les avis d'appel d'offres. Un grand problème s'est posé concernant la Porte Fouka, la Porte Sarasine (Bab El Bahr), Fort Gouraya, Kelaat Beni Abbès, Fort Sidi Abdelkader, le mihrab de Ibn Toumert, Sidi Touati... Ces monuments ont bénéficié d'études antérieures à la promulgation d'un décret sur la maîtrise d'œuvre concernant, notamment, le patrimoine classé. Je m'explique. Il y a eu des études entre 2000 et 2003, mais les travaux n'ont pas suivi immédiatement, c'est-à-dire une année après. Il a fallu attendre 2010. Entre temps, il y a eu la promulgation de ce fameux décret sur la maîtrise d'œuvre des monuments historiques. Il faut que ce soit un architecte qui a la qualification et l'agrément du ministère de la Culture. Donc, si on ne fait pas la mise en conformité avec les textes en vigueur, ces études sont caduques. Depuis mon arrivée en 2011, je n'ai pas cessé de demander au ministère des Finances, bien sûr avec l'avis favorable de notre ministère, chose obtenue en 2014, une opération qui englobe les quatre sites de Bab el Fouka, Bab el Bahr, Sidi Touati et le mihrab d'Ibn Toumert. On a attribué l'étude de mise en conformité, même chose pour Gouraya. Concernant la kalaa de Beni Abbès, on a lancé la consultation, et il nous reste maintenant à relancer Sidi Abdelkader. Pour la Casbah, elle a bénéficié d'une enveloppe insuffisante. Depuis 2006, tous les avis d'appel d'offres nous incitent à demander une réévaluation. Il a fallu attendre 2014 pour obtenir environ 80% de ce que nous avons demandé et le cahier des charges sera réexaminé incessamment au niveau du comité des marchés pour redémarrer les travaux.
Les sites et monuments historiques font-ils l'objet de respect à Bejaïa ou subissent-ils des déprédations ?
Justement, tout le travail de sensibilisation fait, à travers la presse notamment, vise à souligner l'importance de ces monuments pour que le citoyen comprenne qu'il s'agit de notre mémoire commune et que lui aussi a la même responsabilité que les professionnels du domaine. Ce n'est pas l'histoire d'une catégorie, mais de toute la nation et nous avons tous le devoir de respecter ce patrimoine légué par ceux qui nous ont précédés et le devoir de le préserver et le transmettre sous le meilleur aspect aux générations futures. Voilà un peu notre conviction. Sinon il y a aussi des associations qui travaillent dans ce sens, pour la sauvegarde du patrimoine, sa vulgarisation et sa valorisation, et nous les en remercions pour cela. Concernant la protection du patrimoine du point de vue juridique, c'est-à-dire le classement, il faut savoir qu'avant 2011, il y avait uniquement 23 sites et monuments classés, dont 12 classés à l'échelle nationale et 11 inscrits sur l'inventaire supplémentaire par la commission de wilaya par arrêté de M. le Wali entre 2009 et 2010. Le 22 octobre 2013, nous avons pu présenter trois sites et monuments (Gouraya, Kalaat Beni Abbès et la grotte d'Afalou Bou R'mel ), inscrits sur l'inventaire supplémentaire, à la commission nationale pour qu'ils soient classés à l'échelle nationale. Le 30 janvier 2014, la commission de wilaya a approuvé quatre dossiers, Chaabet Lekhra (Kherrata), Timelahine (Feraoun), le camp de la Marine (Aiguades) et le théâtre en tant que patrimoine architectural. Sans oublier le secteur sauvegardé. Le 6 mai 2013, le noyau historique de Bejaïa, la ville ancienne, 70 hectares, est classé secteur sauvegardé et nous attendons la délibération de l'APW de Bejaïa pour constituer la commission qui va suivre les phases du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur de secteur sauvegardé. C'est cela les procédures légales. Cela ne nous empêche pas d'avoir un plan pour l'année 2014. Concernant le classement protection juridique, avec nos amis de l'association Gehimab, il y a cinq dossiers du côté d'Ath Ouaghlis où il y a par exemple des stèles libyco-puniques et autres monuments. En même temps, la direction prépare quatre autres dossiers, que je laisse en surprise. 9 dossiers vont être présentés à la commission locale sur inventaire supplémentaire. Il y a trois autres dossiers qui doivent être présentés à la commission nationale d'ici la fin de l'année, pour qu'ils sortent de l'inventaire supplémentaire et passer au classement national. Ceci va nous conduire à avoir un nombre de 38 sites et monuments, ce qui fera de Bejaïa la wilaya qui aura, incha Allah, le plus grand nombre de sites et monuments classés. Mais, attention, le classement sur inventaire supplémentaire ou à l'échelle nationale n'est qu'une protection juridique, une reconnaissance que ce lieu a une importance historique. La seconde phase concerne l'inscription des études et les travaux. Mais la troisième phase consistera à ériger le monument en tant que centre d'interprétation à caractère muséal. Le ministère a promulgué des textes dans ce sens, afin que ces sites et monuments ne soient pas des cimetières mais des lieux vivants qui contribuent de manière efficace au tourisme culturel et à l'économie du pays. Voilà notre vision sur le patrimoine.
Justement, cela prend combien de temps pour passer de la reconnaissance à l'exploitation culturelle de ces sites et monuments ?
Cela prend le temps qu'il faut. On m'a par exemple posé la question de savoir quand sera achevée la restauration de la Casbah. J'ai répondu que je ne serais pas honnête si je donnais une date de « livraison ». Le code des marchés fixe, certes, un délai théorique pour les travaux engagés. Mais, il faut savoir par exemple qu'à une certaine période, nos monuments étaient occupés par l'armée française qui les a utilisés selon ses besoins et ses fins. Si je prends la mosquée de la Casbah, les murs étaient crépis au ciment et il faut donc faire un décrépissage. Il se peut qu'on découvre aussi des fissures et il faut donc d'autres travaux, donc plus de temps et plus d'argent. L'étude de la Casbah s'est faite en 1995, les travaux ont commencé en 1999-2000 et l'exploitation de la mosquée, en tant que bibliothèque, à partir de 2004, soit neuf ans. C'est un exemple.
Un mot sur le volet animation culturelle ?
Tout un service est chargé de celle-ci. En plus de ce qui se fait d'une manière routinière, la célébration des journées nationales et religieuses, il y a aussi les festivals. Bejaïa a quand même bénéficié de quatre festivals, la chanson et musique kabyles, Lire en fête, qui se tient du 1er au 15 septembre, Arts et cultures populaires et le festival international du théâtre. Nous espérons aussi un festival pour la chanson andalouse car Bejaïa a des traditions dans ce genre musical. D'autre part, on a mis en place un comité de wilaya chargé des activités culturelles locales et nationales et j'en profite pour remercier le wali et les élus qui nous aident afin qu'il y ait toujours de l'activité permanente. Dans les arts et lettres, nous travaillons sur un projet qui me tient personnellement à cœur et j'espère qu'il sera généralisé sur toutes les wilayas. Mon rêve, qui est en route, c'est d'avoir une carte culturelle de wilaya, commune par commune, segment par segment. Le travail avance. C'est parti d'une idée toute simple : savoir combien, dans telle commune, d'infrastructures culturelles nous avons, combien de chanteurs nous avons, d'artistes peintres, de poètes, d'écrivains, de sites et monuments, classés, inventoriés, recensés. Ce travail de diagnostic de fond va nous permettre d'avoir une visibilité, une véritable lecture de notre culture. On peut trouver, dans certaines communes, 50 chanteurs, 80 artistes plasticiens, mais aucune infrastructure culturelle et, dans le même temps, on ne trouve même pas un mètre carré pour construire une bibliothèque ou autre. L'implantation de nouvelles infrastructures se pose de façon accrue à cause de l'indisponibilité du foncier. C'est une grande question qui me dépasse. Cela ne veut pas dire que l'Etat n'a pas réfléchi à doter chaque commune d'une bibliothèque. Bejaïa en a déjà 49. Mais une bibliothèque ne suffit pas. Une commune aura besoin d'un théâtre, d'un cinéma. Je prends l'exemple de la salle de cinéma de Kherrata, qui a bénéficié, en 2013, d'une étude et en 2014 l'inscription de l'opération pour tous les travaux et son équipement. Je remercie d'ailleurs les élus de l'APC qui ont procédé au transfert de cette salle au bénéfice du ministère de la Culture. Le transfert n'est qu'un moyen pour inscrire des opérations pour la rénovation. J'attends nos amis de Tichy , où il y a une très belle salle de cinéma. Il y a aussi la salle de Sidi Aïch. Nous avons transmis une correspondance à l'ensemble de ces présidents d'APC pour procéder au transfert de propriété pour nous permettre d'avoir des crédits du ministère des Finances afin de les rénover, les équiper et les rendre opérationnelles. Au ministère de la Culture, il y a un grand travail qui se fait pour la récupération de toutes les salles de cinéma pour les réhabiliter. Il y a aussi un projet qui nous tenait à cœur, l'édition d'une revue. Nous avons déjà publié deux numéros et le troisième paraîtra à la fin du mois, où nous mettons en exergue toutes les potentialités culturelles de Bejaïa. Voilà ce que fait la direction de la culture, un travail fascinant et que nous aimons. Nous sommes les enfants du secteur et nous le resterons.


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