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« La tripartite devrait être institutionnalisée »
M. Benkhalfa, ancien secrétaire général de l'ABEF
Publié dans Horizons le 02 - 03 - 2014


L'ancien secrétaire général de l'Association des banques et établissements financiers (Abef), Abderrahmane Benkhalfa, également consultant, a estimé, hier, au forum d'El Moudjahid, que la question de l'abrogation de l'article 87 bis, qui a une « charge sociale » très importante, a noyé les autres grands dossiers qui sont au nombre de 17. M. Benkhalfa a rappelé dans le détail la consistance de ces dossiers, assorti de commentaires, telle la question de l'investissement et de l'amélioration du climat des affaires, l'adaptation du code des marchés publics, la promotion de la production nationale, le crédit à la consommation. Un dossier est, cependant, « passé inaperçu », constate le conférencier. Il s'agit du « changement des règles de management des entités publiques, banques et entreprises », et de la question qui va avec, c'est-à-dire la dépénalisation de l'acte de gestion. M. Benkhalfa a conclu que les recommandations de la tripartite comportent des « options structurantes qui nécessitent des actions soutenues dans la durée ». D'où son insistance sur « l'après-tripartite ». En plus clair, la désignation des institutions « chefs de file » appelées à « maturer » et mener la feuille de route. Sur la question de l'abrogation de l'article 87 bis, l'ex-secrétaire général de l'Abef a estimé que sa reformulation (en 2015) ne doit pas être « le lieu d'une revalorisation ». Selon lui, il y a une nécessaire distinction entre salaire et pouvoir d'achat. M. Benkhalfa s'est attardé sur la question des grands dossiers économiques qui doivent revenir sur le devant de la scène souhaitant que « la 17e tripartite sera celle de la performance ». A cet effet, il a appelé à un changement des statuts des institutions comme l'Ansej et l'Andi, tout en souhaitant un recadrage de la politique des pouvoirs publics en « aidant les entreprises, non pas les petites mais les grandes qui devront tirer les petites ». « Sur 700.000 entreprises, seules 200 sont dites de grande envergure », selon lui. Pour ce qui du statut et de l'évolution de la tripartite, M. Benkhalfa a relevé le nombre de dossiers passés en revue et son élargissement à plusieurs partenaires, institutions et cercles de réflexions indépendants. Mais l'inconvénient pour cet expert réside dans « la stagnation de la représentation syndicale ». Les états-majors des organisations patronales sont également « restés figés, sans renouvellement », a-t-il constaté. Enfin, pour M. Benkhalfa, la tripartite aurait dû procéder en premier lieu à « l'analyse des points de blocage » et ensuite à « l'appréciation des politiques et choix opérés dans le passé ». C'est le cas, par exemple, de la question de « la régulation du commerce extérieur par les instruments de paiement », allusion à l'institution du crédit documentaire. La tripartite devra, a-t-il ajouté, être « le centre de production d'une doctrine économique et sociale partagée ». Elle devra être « institutionnalisée par un texte de loi », disposer d'un secrétariat et pourquoi pas d'un porte-parole.

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