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Monarchies du Golfe : Les chiites, persona non grata ?
Publié dans Horizons le 21 - 09 - 2010

Les chiites ne seraient plus en odeur de sainteté au Moyen-Orient. Les monarchies du Golfe, qui sont gouvernées par des dynasties sunnites, les diabolisent. Elles redoutent de les voir un jour se transformer en cinquième colonne à la solde de la République islamique iranienne. Depuis l'arrivée des chiites au pouvoir en Irak, un pays vécu comme Etat-tampon contre l'avancée de l'Iran, les monarchies s'en méfient ouvertement. «Le danger est imminent. Nous devons agir», déclare cheïkh Jaber Moubarak Al-Sabah, le Premier ministre koweïtien par intérim et ministre de la Défense,
A Manama, Koweït-City, on fait état de démantèlement de « cellules terroristes dormantes ». La raison ? Elles auraient été chargées par Téhéran de « mener des actes de sabotage » dans les pays du Golfe en cas de frappe américaine ou israélienne contre l'Iran», selon les Koweïtiens, de «fomenter un complot contre la monarchie » à l'approche d'élections prévues le 23 octobre, selon les Bahreiïnis.
Les deux capitales qui sont montées cette semaine au créneau pour pointer du doigt les chiites, ont, après avoir interdit tout rassemblement public, notifié à certains imams chiites de ne plus prêcher jusqu'à nouvel ordre, déchu de leur nationalité deux de leurs concitoyens cette semaine : l'ayatollah Hussein Mirza Najati, un haut dignitaire d'origine iranienne et représentant à Bahreïn de l'ayatollah Ali Sistani, l'autorité religieuse chiite suprême en Irak, et Yasser al-Habib, un exilé à Londres depuis 2004 pour incitation à la sédition confessionnelle.
Les chiites exigent des mesures similaires pour des activistes sunnites. «Je crois que la résurgence de ces tensions sunnites chiites est liée à l'Iran qui s'érige en défenseur et en protecteur des chiites dans le monde, ce qui accroît les craintes des pays du Golfe à l'égard de leurs citoyens chiites et aux menaces de Téhéran de riposter dans les pays voisins en cas de confrontation avec les Etats-Unis», explique Abdel Khaleq Abdallah, professeur à l'Université des Emirats arabes unis. Les tensions actuelles ne peuvent être dissociées, selon l'universitaire koweïtien Chamlane Al Issa, de la montée en force des mouvements chiites pro-iraniens en Irak, au Liban et au Yémen, où les rebelles zaydites sont en rébellion contre le pouvoir central. Il suggère aux pouvoirs locaux de régler la crise de confiance qu'ils ont avec leurs chiites. Comment ? En leur accordant, dit-il, leurs droits pour qu'ils ne se sentent plus lésés ou instrumentalisés pour servir des intérêts politiques iraniens au nom de la religion. Majoritaires en Irak (60%) et à Bahreïn (62%), les chiites coexistent à l'état de minorités au Koweït (30%), au Liban (30%), en Arabie Saoudite (10 %) et au Pakistan, en Afghanistan (20%).
Pour exemple, au Koweït, où ils sont représentés au Parlement par 9 des 50 députés et au gouvernement par 2 des 16 ministres, ils se plaignent d'un accès réduit aux services de sécurité et aux hauts postes de l'Etat, en Arabie Saoudite, où ils représentent 10% de la population, ils affirment qu'ils n'ont pas accès aux postes importants de l'armée ou de l'administration.


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