En disposant de l'Entente de Sétif par 2 buts à 0, la JSK a mis un terme au signe indien vieux de 22 ans. La dernière victoire kabyle en terre sétifienne remonte au mois de novembre 1992 lors de la saison 92/93. Un disette de 22 ans à laquelle viennent de mettre un terme les hommes d'Aït Djoudi. Une victoire retentissante tant elle a été acquise avec l'art et la manière au point où les fans de l'ESS n'ont pas manqué d'applaudir les Canaris. Cette victoire, les Canaris la doivent surtout à leur caractère de gagneur mais aussi aux choix de leur staff. D'abord le choix de joueurs avec l'incorporation de deux jeunes loups que sont Aiboud et Raieh. Ensuite dans le schéma tactique mis en place et respecté à la lettre par les joueurs. Ainsi donc, après l'USMA, au bout de 24 ans, les Canaris sont parvenus à vaincre chez lui un autre ogre du championnat 22 ans après. Deux performances acquises en une seule année sous la férue du coach Aït Djoudi et son staff. Un Aït Djoudi qui est aussi derrière l'incorporation des jeunes du cru que la direction a toujours négligés pour leur préférer des joueurs de moindre valeur engagés pour des sommes à vous donner le tournis à l'image du Libyen Zaabia qui n'a trouvé le chemin des filets qu'une seule fois en une dizaine de matches, soit autant que le jeune Raieh auteur du break face à Sétif qui n'en est qu'à sa troisième titularisation. Raieh comme Aiboud ou encore Ferguène et tous les autres jeunes auxquels y croient Aït Djoudi et Karouf tenteront de réitérer leur exploit sétifien face au MCA lors de la prochaine journée. Une rencontre qui s'annonce tout aussi déterminante que celle face à l'ESS dans la course au podium synonyme de coupe d'Afrique.
