M. Benbada a annoncé des amendements pour l'activité de concessionnaires automobiles et ce, pour corriger les dérives et dysfonctionnements constatés. Ils « seront introduits prochainement par le gouvernement », a-t-il annoncé jeudi dernier en marge de la réunion des cadres du CNRC. Parmi ces amendements, M. Benbada a parlé d'une clarification du droit d'exploitation qui « n'est pas défini de façon précise dans le cahier des charges de 1997, ce qui permet, par exemple, à une société étrangère qui vend des véhicules à l'étranger, de délivrer un document au concessionnaire algérien pour la représenter ce qui a donné lieu à des dysfonctionnements et dépassements ». Un groupe de travail composé de représentants des ministères du Commerce, du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement et de l'Energie et des Mines se penche actuellement sur l'amendement du texte. Le ministre du Commerce a reconnu que les concessionnaires pourront, à l'avenir, vendre des voitures d'occasion moyennant une garantie de trois années, ce qui leur permet de vendre du neuf avec les reprises. Cette nouvelle pratique rassure le citoyen et le prémunit contre les risques du marché informel. La proposition permet à l'Etat de « tirer ces transactions de l'informel ». Les discussions avec les concessionnaires portent actuellement sur « les aspects techniques comme la TVA », a ajouté M. Benbada.
