Une fois réceptionné, le projet de réalisation de 800 logements publics locatifs à Koléa sera un véritable centre urbain, compte tenu des équipements d'accompagnement, des structures commerciales et de loisirs ainsi que des espaces verts qui y sont prévus. La conception de cette nouvelle cité est un exemple qui préfigure déjà sur le terrain la nouvelle stratégie des pouvoirs publics en matière d'habitat qui tranche largement avec le modèle des cités dortoirs, même lorsqu'il s'agit de la construction de programmes de logements sociaux. A titre illustratif, l'assiette choisie pour la réalisation du projet en question est de 53.720 m2. Une superficie quatre fois supérieure, si on la compare avec la surface construite, totalisant seulement 12.500 m2. Outre cet indicateur, il y a lieu de noter également que les espaces verts s'étaleront sur 4.960 m2, alors que les espaces communs occuperont une superficie globale de 3.832 m2. Pour ce qui est de la surface dédiée aux commerces et aux services de proximité, celle-ci est de 2.019,62 m2. En prenant comme donnée cette répartition des espaces, force est de constater que les standards adoptés sous-tendent, ou du moins favorisent l'émergence d'un centre urbain perméable, non fermé et en phase avec les exigences de la vie citadine, et ce, à bien des égards. Confiée à une entreprise chinoise, en l'occurrence ZCIGC/CHINE, le programme en question a reçu une autorisation d'un montant dépassant le 1,874 milliard de dinars pour un coût estimé à 35.000 dinars le mètre carré. Les appartements de type F3 qui sont projetés totalisent 67 m2 pour chaque unité. Avec un taux d'avancement des travaux estimé actuellement à 40%, le chantier en question, prévu pour être livré en 24 mois, a été lancé le 19 juin 2012. Lors de sa dernière visite sur le site des 800 logements sociaux de Koléa, Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, a insisté sur l'aspect urbain que doit refléter le projet. Par ailleurs, les 800 logements qui y sont prévus feront assurément la joie de leurs bénéficiaires, d'autant plus que Koléa et la wilaya de Tipasa en général, enregistrent une forte demande en matière de cette formule, notamment celle émanant des familles démunies.
