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Quand Cannes s'invite à Alger
Projection de « De rouille et d'os » à la cinémathèque d'Alger
Publié dans Horizons le 01 - 06 - 2014


Le film « De rouille et d'os » a été présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2012. Il s'agit de son sixième long métrage. Le scénario est l'œuvre du réalisateur Jacques Audiard et du scénariste Thomas Bidegain. Il s'agit, en fait, d'une adaptation du recueil de nouvelles Rust and Bone de l'écrivain canadien Craig Davidson. Les rôles principaux ont été confiés à l'actrice française Marion Cotillard et au Belge Matthias Schoenaerts. Ce long métrage véhicule trois valeurs et non des moindres : volonté, violence et valeur humaine. Les deux heures du film étaient riches en émotion, en suspense mais aussi en rebondissements. Il retrace l'évolution et même l'amélioration d'un homme qui passe par une situation difficile. Ali (Matthias Schoenaerts) se retrouve dans la rue avec Sam (Armand Verdure), son fils de 5 ans. Sans demeure, sans argent, sans emploi, Ali trouve refuge chez sa sœur et son beau-frère. Elle les héberge dans le garage de son pavillon. Elle s'occupe du petit. Tout ira mieux. Carrure d'athlète, Ali n'a pas mis du temps pour trouver un job dans une boîte de nuit. Et c'est là que son destin croise celui de Stéphanie (Marion Cotillard), belle et pleine d'énergie. Elle est dresseuse d'orques au parc aquatique d'Antibes. Elle a vu sa vie basculer après un accident de travail qui l'a privée de ses jambes à partir des genoux. Stéphanie est clouée sur un fauteuil roulant. Condamnée, abandonnée à son sort, elle ne trouve personne pour s'occuper d'elle. C'est alors qu'elle décide de prendre son téléphone et d'appeler qui ? Ali, évidemment. Elle croit l'avoir perdu à jamais. Quand Ali la retrouve, il va l'aider, la soutenir. Stéphanie va revivre. Elle renaît. Une nouvelle vie commence, même si les choses ont beaucoup changé depuis leur première rencontre. C'est le début d'une relation entre Ali qui jouit de la plénitude de ses facultés physiques, et Stéphanie, beauté amputée. Ils sont à nouveau réunis... l'amour a fait la reste. Oui, Stéphanie est devenue, avec l'amour retrouvé, une femme complète. L'autre moment fort, l'accident dont est victime Sam, son fis de 5 ans. Ali a laissé de côté son rôle joué parfois avec des traits de juvénilité pour épouser celui d'un père responsable et soucieux de sa progéniture. Il s'est cassé les mains, ce qui le prive de participer à un combat de boxe pour sauver son fils tombé dans une flaque d'eau glacé. Mais le message est aussi cette dénonciation de l'utilisation des caméras vidéo pour surveiller les travailleurs dans les lieux de travail. La crise économique est passée par là. Le producteur n'a pas raté l'allusion à travers l'illustration de la précarité qui frappe le monde de travail. Le public a suivi avec enthousiasme et beaucoup de curiosité la production cinématographique. Pour sa première visite dans notre pays, Jacques Audiard, fils du célèbre dialoguiste, scénariste et réalisateur, Michel Audiard, a réussi à convaincre les cinéphiles. La salle a affiché complet. Seule fausse note de la soirée : la chaleur qui règne à l'intérieur de la salle qui manque terriblement de climatisation.

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