Objectif de ce document de deux feuillets qui s'articule autour de trois axes, en l'occurrence le politique, le militaire, le sécuritaire et le socio-économique, « faciliter » les discussions avec Bamako dans un premier temps, arriver à un accord qui garantirait la paix et la stabilité dans l'Azawad, dans un deuxième temps. « Nous devons dire merci à l'Algérie qui nous a permis de mener des négociations exploratoires et de rechercher la base de travail d'un programme. C'est un premier pas », a déclaré juste après avoir apposé sa signature, aux côtés de ses homologues du MAA et du HCUA, Bilal Ag Acherif, le président du MNLA. Et de poursuivre avec l'acquiescement des deux autres responsables : « Nous espérons arriver rapidement à des négociations avec le gouvernement pour régler définitivement la question du Nord-Mali. » Alabass ag Intallah, un responsable du HCUA, nous dira en aparté : « Nous sommes prêts. Nous attendons les autorités maliennes en terrain neutre. » C'est-à-dire ? « En Algérie ou au Burkina Faso », répond-il, insistant sur le respect du cessez-le-feu par le gouvernement malien et l'autonomie de l'Azawad. Nina Wallet Intalou, une responsable du MNLA, est, quant à elle, optimiste. Elle attend l'accord du gouvernement concernant la plateforme. Un accord qui pourrait intervenir la semaine prochaine avec la venue à Alger d'une délégation de Bamako.
