Les travaux de la 23e session ordinaire du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine ont pris fin hier à Malabo (Guinée équatoriale) en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, représentant personnel du président de la République Abdelaziz Bouteflika. Avant de clôturer leurs travaux, les participants ont tenu à adresser au peuple algérien, à travers la personne du président Bouteflika, un message de félicitations pour la qualification de l'équipe nationale au 2e tour de la Coupe du Monde et pour avoir représenté « dignement » et « brillamment » le continent africain. La rencontre de Malabo a, par ailleurs, été consacrée à l'examen du rapport portant sur les activités du Conseil de paix et de sécurité de l'UA pour les derniers six mois ainsi que la situation globale en Afrique. L'ambassadeur Smaïl Chergui, commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA avait fait état, à cette occasion, « des avancées enregistrées par les pays africains, ainsi que les contraintes et les nombreux défis qui restent à relever pour consolider la paix et la sécurité en Afrique », a indiqué une source diplomatique algérienne à Malabo.Selon l'ambassadeur d'Algérie en Guinée équatoriale, Belounes, le Premier ministre Abdelmalek Sellal était intervenu, pour sa part, sur les questions de la paix et de la sécurité en Afrique, et a transmis le message du président Bouteflika, à savoir, a-t-il dit, qu'« il ne saurait y avoir de développement sans paix et l'inverse ». Sellal avait également insisté sur la « vertu de la réconciliation et du dialogue inclusive comme condition pour asseoir et consolider définitivement la paix » en Afrique, des conditions sans lesquelles, selon lui, « tout processus de paix ne peut véritablement assurer une stabilité durable ». Belounes a en outre précisé que les chefs d'Etat et de gouvernement avaient passé en revue également les dossiers sectoriels liés entre autres, au commerce, au transport, à l'agriculture et à l'habitat. Les travaux de ce sommet ordinaire se sont déroulés à huis clos, rappelle-t-on.
