Le Festival culturel international de musique de Timgad, dont la 36e édition se déroule depuis le 2 août jusqu'au 9 du même mois, ouvre le bal des festivités culturelles de ce mois d'août essaimées aux quatre coins du pays. Une période propice à l'organisation de festivals internationaux, nationaux et locaux qui animent villes et villages d'Algérie. Ainsi, en est-il des régions limitrophes de Batna qui attendent chaque année à la même période avec impatience de se retrouver autour du premier et plus ancien donc événement culturel, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, Timgad. Un rendez-vous que les mélomanes honorent de leur présence et en nombre. Puisque sur la scène de cet ancien comptoir romain, il se déroule un programme enrichi d'une belle brochette de vedettes de la chanson algérienne en particulier et arabe en général. Ces derniers se seront ainsi relayés pendant près d'une décennie sur les planches de Thamugadi (ancien nom de Timgad). Les riverains ont donc le loisir chaque année, et ce, depuis le retour du festival, d'apprécier des voix locales et internationales. Des noms qui ont joliment habillé les affiches sur près de 40 ans de vie de cet événement où se retrouvent de grandes stars de la chanson arabe dont Majda Roumi, Kadhem Essaher, Diana Haddad, Saber Rebaï, Najwa Karam, Khaled... Ce qui vient renforcer la réputation du festival bien ancrée désormais dans le pourtour méditerranéen et le monde arabe. Un défi que relève depuis son instauration, l'ONCI (Office national de la culture et de l'information) sous l'égide du ministère de la Culture. De Timgad, Djemila sera dans le sillage du patrimoine musical. Depuis 10 ans, cet autre rendez-vous musical organisé toujours par l'ONCI ne cesse d'asseoir une notoriété certaine. Elle poursuit son petit bonhomme de chemin en assurant sa 10e édition du 14 au 23 août en cours. Une édition anniversaire, puisque cette année, Djemila boucle sa décade d'existence avec des voix multiples venues d'Algérie et du monde arabe. Qui signent l'excellence d'un programme trié sur le volet pour donner un cachet le plus professionnel qui soit à cet événement musical arabe. Et ce sont les Sétifiens qui vont se régaler, eux qui se sont habitués déjà à s'y retrouver, pour meubler leurs soirées estivales et comme il faut. Par ailleurs, et toujours dans la sonorité musicale, il est un autre fait et pas des moindres, celui qui a trait à cet autre patrimoine que recèle l'Algérie, la musique diwan. Qui extirpée de ses racines du Sahara envoûte la nouvelle génération qui en fait désormais son étendard, déclassant de loin le phénomène raï, qui soit dit en passant, n'a pas trop perdu de sa superbe auprès de cette nouvelle génération qui goûte avec plaisir aux mélodies locales. Et c'est le théâtre de verdure Saïd-Mekbel de Riadh El Feth qui verra en soirée le déroulement de la 7e édition de la musique diwan du 8 au 14 août. Et à peine achevé cet événement, qu'un autre est enclenché, toujours dans la capitale et au même endroit, l'Oref. Un autre d'envergure internationale : le Festival culturel international Eté en musique. En sa quatrième édition, il se tiendra du 15 au 30 août autour d'artistes algériens et étrangers. Et ce n'est pas fini, puisque d'autres villes serviront à leur tour des plateaux alléchants de programmes culturels et de fêtes locales.
