Désormais, un nul vierge suffira à la formation des Hauts-Plateaux, samedi prochain, à Blida, à l'issue de la seconde manche, pour renouer avec son glorieux passé. C'est dire que les joueurs ententistes ne sont plus qu'à 90', voire 120' d'une deuxième consécration africaine et devenir du coup le premier club algérien à décrocher la plus prestigieuse compétition continentale interclubs dans sa nouvelle formule. Madoui : « Gare à l'excès de confiance » Cependant, dans le camp ententiste, la vigilance est de mise avant le rendez-vous tant attendu de samedi prochain au stade Tchaker de Blida. Malgré le résultat probant arraché en terre congolaise, le coach Kheïredine Madoui ne crie pas victoire. « Certes, mon équipe a pris une très bonne option pour décrocher ce fameux trophée continental mais je pense qu'il est encore trop tôt pour parler de consécration. Il reste la seconde manche où tout reste encore possible », prévient-il. Et de renchérir : « Il va falloir tout de même garder les pieds sur terre et surtout éviter tout excès de confiance qui risque de nous être fatal. » Cela dit, Madoui s'attend à une seconde manche plus compliquée. « A mon avis, il va falloir s'attendre à un match retour encore plus difficile car le Vita Club n'a rien à perdre. Il va sans doute tout jeter dans la bataille pour espérer renverser la vapeur. Cette équipe est capable de nous poser pas mal de problèmes comme nous avions pu le vérifier à Kinshasa où elle a réussi à revenir dans le match à deux reprises. Nous avons intérêt donc à rester concentrés et appliqués jusqu'au bout », dira-t-il. Pour le driver sétifien, il n'y a aucun doute. « Face au Vita Club, ce seront les 90' les plus difficiles de ma carrière d'entraîneur », confie-t-il.
