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Interface - Rencontre avec l'illustre écrivain et journaliste Zoubir Souissi : «Bientôt deux autres ouvrages»
Publié dans Horizons le 06 - 12 - 2010

Ce n'est pas un ouvrage de vulgarisation didactique dépourvu de substance, «Caméléon» est un roman exquis écrit par Zoubir Souissi qui met en jeu la capacité de ces six personnages. Des discours écrits dans un langage simple et châtié à la fois, des thèmes d'actualité. Le monde qui nous entoure et la société dans toute son ébullition constituent une inspiration référence pour cet auteur. Il a su narrer des faits réels ou supposés. M. Sari qui a mis en exergue l'influence des évènements sur les sensations et sentiments des personnages a parfois utilisé une langue poétique qui peut mieux rendre les états intérieurs. Pourquoi avez-vous choisi le nom de votre personnage qui a une consonance paysanne alors que le personnage a une vie mondaine ?
Ce personnage ne vit pas en réalité une vie mondaine, je parle plutôt de l'ancienne bourgeoisie qui est à cheval sur la ruralité et l'urbanité. Les faits se déroulent dans une petite ville. En parcourant cet ouvrage, on s'aperçoit que le personnage est attaché à son terroir. Puisque, à chaque fois, il revient à sa tribu.
Dans votre livre, vous parlez d'une ville qui est située à la frontière algéro-tunisienne et vous ne la citez jamais. Pourquoi cela et est-ce que vous pouvez nous la nommer ?
Je dois admettre que cette œuvre est un peu autobiographique. Je suis d'origine constantinoise. Vu que mon père était cheminot, j'ai vécu ma jeunesse dans une ville de l'Est du pays à savoir Tébessa. J'y ai vécu une dizaine d'années. Je ne voulais pas situer, sciemment une ville, car je voulais poser une réelle trame.
Ce sont les dialogues qui sont la colonne vertébrale de l'histoire de votre roman. Pourquoi cette structure littéraire ?
Il convient de savoir que j'ai déjà écrit une œuvre de théâtre lorsque j'avais dix neuf ans. Elle s'intitule «Le bonheur des fous». C'est donc grâce à cette expérience que j'ai pu acquérir d'autres styles d'écrit littéraire.
A propos de ces dialogues, celui que mène le personnage principal avec sa gérante de l'hôtel est extraordinaire. Il reflète exactement un personnage révolté. Expliquez-nous cette démarche ?
Je pense que c'est grâce à mon imagination délirante (rires). Cette démarche s'inscrit plutôt dans un esprit autobiographique. Je dresse un portrait bigarré de la société algérienne contemporaine. Une sorte de vision globale d'un genre d'écrit. Cet ouvrage est une série de projection des étapes marquantes vécues par le pays, depuis les dernières années du colonialisme jusqu'à aujourd'hui.
Votre livre «Caméléon» ne représente pas le personnage principal bien que la politique lui fait à chaque fois changer son opinion pour se maintenir dans sa position. N'avez-vous pas pensé à un autre titre ?
Ce titre me permet de dénoncer un fait courant chez nous à savoir, l'opportunisme.
Votre ouvrage est très bien écrit et très bien agencé. Comment vous, journaliste êtes-vous passé à la littérature avec des styles très divers ?
Merci. Je suis de formation littéraire, j'ai acquis une expérience conséquente au théâtre, puis, je passe les trois quarts de mon temps à lire. En plus, l'écriture s'est faite d'une manière ordinaire et délibérée.
Lorsqu'on écrit un ouvrage avec tant de talent, la continuité s'impose pour d'autres écritures. Préparez-vous dans ce sens un autre roman ?
Je prépare un roman et un essai. Ils paraîtront incessamment. Je compte écrire un essai sur l'axe du mal de l'Occident. Et un autre roman dont le nom «Les voisins», qui traitera de la relation de deux voisins de palier, l'un est terroriste et l'autre est policier.


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